Les fractions décimales : une approche … mais aussi un problème à résoudre avec les droites graduées ….

1- En cherchant différentes façons de travailler sur les fractions décimales, je suis tombée sur un site anglais math salamanders ( bourré d’idées géniales sur les fractions , sujet que j’ai regardé) .J’ai bien aimé les cartes « fraction information card » qui représentent la fraction de différentes façons . Voici par exemple la carte du 1/10 (facile à traduire !)

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puis très légèrement modifiée :

un dixieme carte

Remarque : Il faudra que je retourne sur ce site pour le travail dans tous les sens (fraction vers décimal et l’inverse), les opérations sur les fractions ……Dans un premier temps , on ne s’occupera pas du pourcentage ni du nombre décimal car non vus en classe)

2- Sur le site du petit roi, j’ai également trouvé beaucoup de documents sur les fractions  ( fractions en « barres », en « rond »…). En fait, je cherchais une représentation sur les droites graduées qui soit accessible pour Léo.Un article est consacré à comment placer une fraction sur une droite graduée (ici) . Voici le type d’exercice que cela peut donner :

(extrait du site) img347

et un premier essai ici :

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remarques :

  • manque de place pour Léo, difficulté aussi pour dénombrer parfois
  • la consigne devra être plus claire : j’écris les fractions au-dessus ou en-dessous de la ligne ? 
  • placer systématiquement le 1 en fraction (ici 10/10)

3- En adaptant quelques exercices de son manuel :

sur le manuel img351

exercice adapté img348

Remarques :

  • ne pas oublier de regarder d’abord, en combien de parts égales on a coupé l’unité (consigne écrite sur la fiche adaptée : pour Léo cela est préférable à la consigne orale car il peut y revenir)
  • puis de placer systématiquement le 1 en fraction (ici 10/10 dans les 2 derniers exercices, mais dans le premier ce sont des vingt quatrièmes!)
  • le support adapté est assez clair (en prenant les précautions ci-dessus AVANT de commencer l’exercice)

4- J’ai aussi trouvé un générateur de fractions ici ( on peut presque tout faire avec !!!) et j’ai créé un modèle de base relativement clair ( même si la ligne graduée en centièmes reste difficilement accessible à cause du dénombrement) :

remarques : On pourrait utiliser ce générateur pour préparer toutes sortes d’exercices, ou travailler à l’écran aussi directement.

5- D’autres exercices créés à partir du ruban word du cartable fantastique [ mise en page format « paysage » pour gagner de la place donc de la clarté dans le support (travail réalisé seulement sur les dixièmes), utilisation de l’onglet ligne graduée] :

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remarques : nous avions commencé par ces exercices .Pour les refaire , il faudra préciser dans la consigne (ou du moins oralement) :

  • d’écrire sous le 1 la fraction correspondante ( on peut d’abord montrer l’unité, le dixième …)
  • décider de l’emplacement où l’on écrit la fraction (peut-être faire un cadre avec une flèche : cela est fait dans certains exercices d’ailleurs)
  • Voici ce que pourrait donner l’exercice adapté dans une deuxième version : en laissant les points sous la ligne pour l’écriture décimale …plus tard , à voir….. Actuellement , c’est le type d’exercice qui devrait lui convenir le mieux. Mais il est en vacances … on essaiera à son retour, à la rentrée ….et il dira ce qu’il en pense !

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exercice sous word à télécharger exo1fractions et lignes graduees1

Rappel : les 2 fiches du mémo Maths sur les fractions

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Remarque personnelle : l’article est un peu long MAIS il faut beaucoup chercher pour (essayer de) trouver un support qui ne pénalise pas Léo alors que les fractions …. « c’est hyper simple » (comme il l’a dit lui-même !)…….

Les problèmes à étapes …. comment rendre visible ( ou accessible ) l’invisible ?

Les résultats en résolution de problèmes sont très fluctuants pour Léo qui , pourtant, adore les problèmes ! peut-être justement car cela lui pose problème ( …. encore un autre combat ….) : s’organiser dans la recherche, planifier ….ou tout simplement parce que pour lui, pour être efficace , une stratégie a besoin d’être :

  • expliquée avec au départ des problèmes modèles, résolus avec une (ou plusieurs) démarche(s) jusqu’à faire un choix ( modifiable si besoin ….)
  • utilisée régulièrement  (quotidiennement serait l’idéal)
  • avec tous les « ingrédients » nécessaires , décidés en amont ensemble ( présentation de l’énoncé, police, interligne, couleurs, 2 surligneurs (question/ données utiles ou inutiles), ainsi que le temps pour effectuer toutes les étapes
  • évolutive en fonction des résultats et des besoins
  • mais surtout acceptée par l’école …..

Après la stratégie de résolution de problème de comparaison (ici) puis celle de problèmes « ordinaires » () , nous avons essayé de mettre en place celle pour les problèmes à étapes.

Finalement , j’ai posé la question à Léo (une fois qu’il avait lu le problème, surligné la question, surligné les données utiles …) : est-ce que tu peux répondre tout de suite à la question posée ?

  1. Si la réponse est OUI , il résout le problème : un exemple ici :
  2. img317
  3. si la réponse est NON c ‘est qu’il faut d’abord trouver ……

Nous sommes donc passés par une étape intermédiaire écrite ( Léo est beaucoup dans l’écrit ), suivie du calcul et d’une phrase réponse « intermédiaire » aussi. Enfin , Léo a poursuivi ses calculs pour pouvoir résoudre le problème. Voilà en image le travail fait sur un problème :

img315 img314 img313  et donc en tout sur la page voilà ce que cela donnait :img316

Puis, j’ai repris la stratégie qui existait déjà dans sa boîte à outils et y ai apporté une petite modification. Nous allons donc essayer chaque jour ( une utopie sans doute !) de résoudre un problème (à étapes ou non) avec cette fiche outil :

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Remarque 1: comme précédemment, nous n’avons pas besoin de noter dans la fiche outil : j’écris mes calculs et la phrase réponse car ceci est totalement intégré.

Remarque 2 : Lors du travail écrit , quelques erreurs d’orthographe subsistent mais , actuellement il me semble que , dans ce type d’exercices, ce n’est pas la priorité ,(bien qu’il suffit de lui souligner le mot pour qu’il se corrige immédiatement) . De même pour la ponctuation : Léo note le point (toujours bien gros) mais ne pense pas à la majuscule. Nous respectons son choix qui est de faire tous les maths « à la main » et non à l’ordinateur. A nous donc de compenser du côté adaptation et fiche outil pour qu’il soit complètement autonome tout en s’appuyant sur des repères connus et automatisés.

Un autre problème , 2 jours plus tard, résolu avec la fiche outil sur la page de gauche ( Léo n’en a déjà presque plus besoin ! ) . C’est peut être plus de la présence »humaine » qu’il a besoin , un regard, une question, s’assurer qu’il a bien démarré parfois….. J’ai rappelé/demandé que chaque opération soit suivie d’ une phrase. Cela a très bien fonctionné … à poursuivre donc …… même si les phrases ne sont pas toujours précises grammaticalement , elles vont à l’essentiel et Léo enchaîne directement et rapidement ses étapes sans aucune hésitation avec un retour permanent au texte de l’énoncé, preuve qu’il les a déjà en quelque sorte « planifiées » …..En 3 minutes tout est fait et cela a l’air parfaitement clair dans sa tête . Mais là tous les « ingrédients » sont présents , une preuve aussi qu’ils sont encore nécessaires ...nous avons encore cette année de CM1 déjà commencée et le CM2 pour supprimer quelques « béquilles » ( mais peut être aussi pour en mettre d’autres !!) avant d’attaquer le collège!

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Mes, mais … mais aussi met, mets et compagnie

Pour continuer sur les homophones, voici le tour de mes ou mais.Dans un premier temps, nous avons observé seulement ces 2 homophones. J’ai regardé comment faisait Léo directement sur un exercice (il avait seulement tapé la leçon à l’ordinateur en classe mais avait loupé la séance cause orthophonie) : Pourquoi ces homophones ne posent-ils pas de problème à Léo ?

La réponse est simple : même si Léo est plus particulièrement « visuel » , il commence à utiliser aussi sa capacité auditive (qu’il me semblait délaisser au profit de sa capacité visuelle performante). Pour faire cet exercice où il fallait choisir entre mes et mais , il a chaque fois prononcé le [mé] ou [ mè] qu’il fallait , donc sans aucune erreur et l’écriture associée. Comme quoi , la possibilité de verbaliser reste toujours un moyen à conserver, même s’il faut « chuchoter » pour ne pas déranger les camarades en classe.

Sur son mandala (ou carte mentale selon ce qu’il choisira) , un dessin d’oreille aura toute sa place  ! Nous n’oublierons pas non plus d’indiquer la nature des mots et d’autres astuces ( mes : ce sont les miens, les miennes…)

Remarque : Finalement, la leçon ne sera pas « utile » (si je peux le dire ainsi…) car sa façon de réussir le travail demandé ne passe pas par le même chemin. D’ailleurs si on lui demande de faire ce travail en notant par exemple « pourtant » à la place de « mais » et « tes » à la place de « mes » (comme souvent indiqué dans les exercices des manuels) on va lui compliquer la tâche ( voire même le conduire à l’échec) car ce n’est pas son cheminement …… à réfléchir …. En fait, ce même problème s’était posé dès le CE2 avec les homonymes « et » / « est » (à remplacer par  et puis / était) car, dans un premier temps il s’appuyait aussi sur ce qu’il entendait. Finalement, que c’est dur de rentrer « dans le moule » …quand on n’est pas vraiment fait pour ça au départ …..

Nous essaierons ensuite dans un deuxième temps (si nous avons le temps ….) de faire figurer les autres homophones ( on se limitera au verbe mettre je ou tu mets /il met , on a le temps d’ajouter les autres …. on peut les préparer peut-être aussi ….)

Voilà une fiche possible pour mémoriser la leçon  (on verra si ça convient ou on modifiera si nécessaire):

mes mais F

un ajout au mémo de français :

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Lexique de géographie ou des mots autour de la ville

…… ou encore à la frontière de la géographie et du vocabulaire

A partir d’un travail sur les grandes villes d’Europe, nous avons repris 2 aspects de la leçon :

  1. Dans un premier temps : la carte : en effet, pour Léo, impossible de recopier des noms de villes sur une carte vierge sans couleur : il n’en reconnaissait ni les contours des pays, ni les océans…. bref la Chine se trouvait sur le point correspondant à Moscou, l’Australie à la place de le Mer Noire…. c’était pourtant une carte d’Europe …. en conclusion : un support inexploitable pour lui, aucun repère dans cet espace et non réutilisable pour apprendre la leçon.
  • J’ai donc cherché d’autres cartes en essayant de me rapprocher de celle utilisée lors de la présentation du continent européen ( trouvée sur le blog de Stylo rouge et crayon gris ici)

continent europeen  avec ajout de noms de pays écrits plus gros (ceux plus particulièrement vus dans la leçon), océans et limites du continent.

  •  Sur cette nouvelle carte, j’ai colorié les océans et les pays dont il fallait mentionner les noms des villes principales( en conservant les couleurs de la carte précédente) : cela a donné un premier support plastifié pour pouvoir ensuite y noter les noms des pays et des villes (carte 1) :

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  • J’ai ensuite placé les noms des villes ( les capitales sont surlignées) sur les pays indiqués dans la fiche de travail.Voici donc la carte finale (carte 2).

img109F grandes villes carte (sous word)

  • Concernant la mémorisation : nous allons partir de la carte 1, reconnaître les pays coloriés (étiquettes de leur nom , plastifiées et patafix), puis dans chaque pays indiquer les villes à connaître ( et parfois en s’aidant des équipes de foot ! )

2. Dans un deuxième temps , le lexique afin de donner du sens à tous ces mots : urbain, agglomération, métropole, mégalopole , densité …. qui ne sont pas si simples et qui vont sans doute être utilisés dans des textes et documents liés à la leçon.

  • Nous partirons du latin urbs pour installer les termes relatifs à la ville : urbain, urbanisme, urbanisation, urbaniser
  • Puis nous classerons les termes : ville, agglomération, métropole et mégalopole dans l’ordre « croissant » d’importance
  • Un mot sur les axes de communication et sur la densité de population (certainement encore abstrait ….)
  • Un projet de carte de ce lexique …. à voir …. ( pour l’instant , question de temps, on laisse en attente …..mais c’est déjà réfléchi ….)

des mots sur  la ville F

Encore une autre façon de voir, percevoir, apprécier les unités de longueur

J’ai à nouveau assisté à la séance chez l’orthophoniste : au programme cette fois les mesures de longueur autrement …..

le mètre

Tout démarre avec le chef des unités de longueur le mètre.Mais un mètre c’est combien de long ? Entre tes mains ? Léo estime la distance ( un peu inférieure au mètre et en hésitant)

Voici un mètre ( grande règle en bois graduée) . Le parcourir avec son doigt puis les yeux fermés.Puis utilisation d’un mètre papier Ikea  et le comparer avec une autre bande d’un mètre de chez Botanic par exemple. Là ,Léo n’a pas du tout commencé par les mettre ensemble , superposées ( car le geste n’étant pas trop précis, quelques mm les séparaient donc réponse erronée) . Il a vérifié  » visuellement » les chiffres écrits : le 0 et  le 100 donc c’étaient bien les mêmes mesures.

Un peu de découpage:  à 1 mm ( c’est très petit) : 1 seule barre .Recherche du nombre de mm dans 1 m…..

le mm, cm, dm

  • le mm : montre ce que cela représente( entre 2 doigts serrés), idem pour le dm ( la main) et le cm( petit écart entre 2 doigts)
  • yeux fermés montre ce que je te dis ( 1 mm, 1 cm, 1 dm, 1 m…)

la relation entre ces unités

  • je pense au mm : quel est celui qui est 10 fois plus grand ?
  • je pense au cm : même question….
  • en marchant cette fois-ci : le plus petit de tous le mm , 10 fois plus grand que le mm : je suis le cm,… jusqu’au m
  • puis en reculant : je pense au m , je suis 10 fois plus petit que le m : je suis le dm
  • ….

Voilà aussi une toute autre manière d’aborder les mesures de longueur en s’appuyant sur des actions vécues ….. une approche très intéressante comme d’habitude et qui laisse des images que Léo pourra retrouver facilement ….

Encore un grand merci à notre orthophoniste !!!!!!

et si on regroupait les droites ?

Léo doit revoir les leçons de géométrie. Je lui propose de faire une synthèse de ses connaissances sur les droites . Il a sous la main :

  • des outils : règle, équerre, crayon et gomme
  • un grand tableau blanc, des post-it (pour pouvoir déplacer les infos)
  • Sur les post-it : une info par page : les définitions à connaître ,les « dessins/symboles » des 3 types de droites, les images des différents outils (oeil compris), des schémas avec des droites, les mots ….
  • son cahier de leçons , son mémo de math , ses fiches méthodes ….

Je lui demande d’essayer de noter tout ce qu’il sait, ce qu’il connaît des droites : il peut chercher l’info soit dans les post-it, soit dans son cahier de leçons, son mémo, tracer, dessiner …..

Voici quelques images du carnet de post-it :

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P1060454 P1060455 P1060456

Et voilà le premier jet de Léo sur son tableau blanc : Finalement Léo a utilisé les post-it uniquement .On est parti sur 2 branches  à partir des droites qu’il connaissait : les perpendiculaires ( n° 3 à gauche) et les parallèles (n° 1 , à droite).

Les droites sécantes sont venues après car non vues sous ce nom (plutôt avec les points et leur « point d’intersection »). Une hésitation entre les droites sécantes et les droites perpendiculaires ( j’aurais peut-être dû lui dire à ce moment-là  que des droites perpendiculaires font partie des droites sécantes … on reverra ça). On a ensuite ajouté une branche pour les outils , qu’il a nommée « outils » et pour finir ( ce qui aurait pu être le début) la droite (en opposition à la ligne) et sa notation.

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et de plus près :

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Une fois ce travail terminé, nous sommes passés aux 2 exercices d’entraînement à faire, bien réussis mais besoin d’une image bien agrandie (donc adaptée) pour que les droites ne soient pas trop serrées ( moins de droites , cela aurait été encore mieux !) . Ainsi , Il a tout de suite visualisé la 1ère parallèle à une droite rouge mais plus difficilement la 2ème qui était assez éloignée et j’ai même dû cacher le bas de la feuille pour qu’il ait moins de droites à sélectionner visuellement. Donc , attention quand même à l’exercice donné , support parfois trop chargé sur lequel il peut être gêné voire en difficulté alors que la notion est bien comprise.

Remarque sur l’écriture : Concernant la notation des droites, si les parenthèses sont maintenant bien comprises et réalisées (merci à l’ergo !), une difficulté subsiste : celle de passer de l’écriture en majuscule script (bien intégrée pour la géométrie) à la minuscule souvent utilisée pour nommer les droites (exemple : droite (d) alors que le segment est noté [AB] ). Est-ce important ?????

Pour l’instant le tableau est resté en l’état , je pense le mettre sous carte mentale en respectant son travail et peut être sous un format A3 …. je vais y réfléchir …. avant que tous les post-it ne tombent ….. sinon , on fera soit un montage soit un genre de livret interactif avec des volets qui se soulèvent …on verra ça ensemble … à suivre donc …..

21/10/2014 : Voici la carte mentale de synthèse pour réviser les droites

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Journée des dys le 04 Octobre à l’école d’Orthophonie de Lyon

L’AEOL, Association des Etudiants en Orthophonie de Lyon, organise cette année la Journée des Dys le 4 octobre, sur le thème de la dyspraxie, en partenariat avec Dyspraxie France Dys Ain.

Fantadys s’associe à cet évènement pour parler des adaptations des supports (livres, exercices…) au cours de tables rondes d’une durée de 30 minutes. Venez nous rencontrer à cette occasion.

Voici le programme de la journée : 8ème Journée des dys – Programme AEOL

Pour participer à cette journée gratuite, il est impératif de s’inscrire sur le lien suivant avant demain soir, le 28 septembre 2014.

Un grand merci à Elise Brohard, déléguée départementale Dyspraxie France Dys, qui se démène pour réaliser des actions dans le département de l’Ain et apporter de l’aide et de l’information aux familles qui se sentent alors moins seules.

 

 

 

 

Mesures de longueur (suite) : dam ou dm ? 1hm : c’est quoi exactement ?

ou quelques précisions sur les unités de mesure de longueurs…

Ce qui avait été bien acquis , c’était le tableau des unités plus petites que le mètre qui avaient bien été manipulées. Là , le tableau s’est agrandi et on se trouve à 7 colonnes (3 à droite du mètre et 3 à gauche) , un espace déjà plus difficile à gérer sans compter les mots décamètre (confondu avec décimètre) , hectomètre ( difficile à mémoriser surtout quand on ne voit pas ce que ça représente).

  1. Nous avons donc essayé de revoir ça avec toutes les astuces déjà données par l’orthophoniste et à partir du schéma suivant (du même principe qu’utilisé ici pour le litre) pour bien mettre en place ces unités. img009

Puis j’ai demandé à Léo de mettre sur un post-it à chaque unité ce que cela représente pour lui en dessin mais il a dit « non, j’écris… » (puis j’ai continué à faire sa secrétaire ….).

  • pour le mm : il a pensé à une mine de crayon et a montré entre ses doigts le minuscule espace que cela pouvait être (nous avons aussi regardé sur sa règle) et j’ai pris la photo
  • pour le dm : écartement du pouce et de l’index, vérification sur la règle et photo. Puis à table, en mangeant une raclette, il a eu une pomme de terre très « longue » et qui équivalait à l’écartement du pouce et de son index ce qui a valu la photo suivante. Et également l’iphone .
  • pour le cm : un petit carreau de chocolat ( qu’il s’est empressé de manger !!)
  • pour le m : l’écartement entre ses pieds lorsqu’il fait un très grand pas
  • pour le dam : dans le tableau, on a regardé qu’ 1 dam c’était 10 m : là la question était plus délicate : la table du jardin ? de la cuisine ? c’est vrai qu’elles sont grandes mais ne dépassent que très peu les 2m …. finalement la longueur de la piscine en imaginant les grands pas que l’on pouvait faire et les longueurs de bassin …..car il pleuvait…
  • pour l’hectomètre : un coup de fil à pépé pour vérifier la longueur du terrain de foot : pour les seniors on est dans les 100m donc 1 hm…. là c’est parlant : courir d’un bout à l’autre du grand terrain …..
  • pour le kilomètre ou plutôt les km , ce sont les distances en voiture par exemple Paris – Lyon

Ce qui a donné le schéma suivant une fois mis au propre avec les photos et les images. Nous y reviendrons bien sûr.

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2. Nous sommes ensuite revenus au tableau . Léo souhaitait faire des conversions mais uniquement du côté qu’il connaît (m, dm, cm et mm) . Je lui ai donc dit qu’à partir de maintenant c’est le grand tableau qui va être utilisé et même au collège…. ce qui est tout de suite « entendu » car son désir d’aller au collège est très fort….

Rappel du grand tableau  ( plastifié, format A4 paysage):

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et avec la flèche (plastifiée et patafix dessous pour pouvoir la déplacer et indiquer l’unité recherchée : ici le cm)

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  • C’est déjà plus difficile de se repérer dans ce grand tableau : il va falloir reprendre la flèche (plastifiée) qui aide bien à indiquer l’unité dans laquelle on va travailler ou convertir .
  • Même si Léo sait qu’il n’y a qu’1 chiffre par colonne , quelques hésitations ont eu lieu ( par exemple si on demande d’écrire 10 km , le 1 « sort » du tableau ….) ou bien 15 hm à bien placer …. mais cela s’est vite corrigé alors que c’était acquis dans le tableau à 4 colonnes précédent .
  • Pour aider aussi à l’organisation des conversions ( mettre dans la même unité, et avant tout choisir cette unité ….) , nous avons procédé par étape : lorsqu’il s’agit de calculs, d’opérations à faire sur des longueurs , on doit les mettre dans la même unité (la plus petite) donc : 1- chercher quelle est l’unité la plus petite ( regarder les unités indiquées et surligner la plus petite) , dans l’exercice adapté écrire cette unité dans la case prévue (je convertis en …..) 2- sous chaque mesure , écrire le résultat donné avec le tableau de conversion et noter l’unité 3- faire l’opération directement dans le tableau et reporter le résultat avec l’unité.

en image , un exemple d’exercice adapté : un rappel , puis pour le premier calcul  l’unité choisie est donnée ( il y a des km, des hm et des m : on regarde dans le tableau si nécessaire pour vérifier quelle est la plus petite des unités) , dans le 2ème calcul , la démarche est prête pour « soutenir » la technique jusqu’à ce qu’elle soit automatisée car  ce n’est pas la seule tâche à laquelle l’enfant dyspraxique visuo-spatial va être confronté, il y a encore ce fameux tableau de conversion à gérer !……

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et ce qui pourrait être une fiche méthode pour les opérations (ici des additions pour commencer) sur des longueurs, à voir ….et à tester … :

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ne pas oublier aussi les sources d’erreurs possibles ( on sera peut être amené à faire des modifications mais on peut toujours s’interroger puis vérifier ce qui marche ou non ….)

  •  faire prendre chaque mesure donnée en entier avant de la convertir
  • utiliser un surligneur pour voir les différentes unités et pouvoir faire son choix
  • changer de ligne dans le tableau quand on s’occupe de la 2ème mesure ( ce qui n’est pas toujours le cas surtout quand la 2ème mesure est composée d’unités supérieures ….) intérêt d’avoir 1 ligne sur 2 en couleur dans le tableau

ajout du 25/09/2014 : Remarque : ce soir, nous avons repris l’exercice car Léo pensait l’avoir échoué en classe (je ne lui avais pas présenté la démarche en amont). De lui-même ,avant de commencer sa conversion,il a entouré chacune des mesures en entier puis je lui ai demandé de souligner toutes les unités de longueurs  (de chacun des nombres) pour déterminer et choisir la plus petite des unités de longueurs (et non le plus petit nombre!).Il s’était interrogé aussi sur ce qu’il fallait écrire dans les cases : les nombres ou les unités de longueurs ? Cette fois il a eu la réponse et n’a eu aucune difficulté à refaire ce travail. Je pense que cela sera vite automatisé , nous avons manqué de temps pour installer la démarche en amont et , sans ce temps, ça ne peut fonctionner car Léo se posait  encore des questions , il a aussi besoin de passer par l’écrit pour automatiser une démarche. Il faut que tout soit clair dans sa tête . Nous reprendrons quelques opérations sur les mesures de longueurs dans le week-end si nous avons le temps ….car , en plus, les maths restent sa discipline préférée me semble-t-il ….

Histoire de comprendre le temps ou le temps de comprendre l’Histoire ?

Toujours ce problème de temps , pas seulement celui après qui l’on court mais celui du passé …. toute une « Histoire » …. Comment essayer de retenir l’essentiel sans se perdre ?

Tout d’abord ,

un grand merci à Lala qui m’a préparé des documents ( ici ) et dont je vous conseille l’excellent blog (lala aime sa classe) ….. dans toutes les disciplines  !

La frise chronologique

avant JC , après JC ? et sur la frise , c’est où ? Quels évènements se déroulent (se sont déroulés) en même temps ? Combien d’années se sont écoulées entre … et entre …? un va et vient spatio-temporel à donner le tournis ! Que de problèmes , que de stratégies à mettre en place à partir de la lecture d’une frise …..en peu de temps, cela me semble …insurmontable …. Un essai ci-dessous  :

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Les unités de temps

De la seconde au millénaire , un grand chemin à parcourir ! Un essai avec une pyramide sur les unités de temps  ( à télécharger ici pyramide du temps1 nouvelle pyramide car oubli de « la semaine ») …

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mais finalement je vais me lancer dans un lapbook   le temps et l’histoire…. à venir dans les prochains jours dans lequel je vais essayer de regrouper tous ces thèmes autour du temps.

les 5 grandes périodes historiques

Un retour sur la frise chronologique et un essai de synthèse sur les 5 grandes périodes historiques : 4 dates à retenir, 5 périodes, avec pour chacune le début et la fin.    ( frise réalisée avec l’onglet « frise » du ruban word du cartable fantastique) : ça c’est sûrement possible à mémoriser

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Finalement, je me pose toujours la même question : est-ce que l’école peut donner ce temps , ce temps pour tout installer, ce temps pour comprendre avant d’apprendre ?

AJOUT du 28/08/2018 :  frise en document Word (modifiable et mise à jour) à télécharger : frise 5 périodes

Histoire et chiffres romains (2) ou une histoire des chiffres romains

En allant chez l’orthophoniste cette semaine, les chiffres romains ont été abordés d’une autre manière ….. à partir de leur histoire …. ou comment contourner ( et même anticiper !) une difficulté avec ces signes.

J’ai assisté à la séance (à la demande de l’orthophoniste) et c’était génial ! Car lorsqu’on aborde le problème de cette façon ….. et bien il n’y a plus de problème ……Les notions s’installent différemment et Léo va rechercher dans sa tête ( et aussi avec ses doigts sur lesquels avaient été tracés les signes …. , en refaisant des gestes …) mais finalement sans appliquer une règle écrite puisqu’elle a été vécue et ressentie …

Ainsi écrire VI, VII ,VIII ou  XXI … n’étant pas un problème dès le départ pour Léo ( dans sa logique et son observation , inutile d’en tirer une règle) , l’explication du IV et du IX ( on enlève un doigt du V ou du X ) ont été les seules nécessaires. Léo a éprouvé le besoin d’écrire plusieurs fois ces nombres IV et IX ( sans qu’aucune demande ne lui soit faite).Nous nous sommes arrêtés à ces premiers signes des chiffres romains (les plus importants à connaître à mon sens )

Finalement j’ai mis par écrit cette petite histoire ( encore un grand merci à l’orthophoniste et à ses idées géniales !!!!) , telle qu’elle avait été présentée et réalisé un livret qui fera partie du lapbook de l’historien (à venir) .Le voici en images :

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et sous word ( modifiable et à télécharger histoire chiffre romain, histoire chiffre romain2)