ou une autre façon d’aborder l’anglais ?
Je suis partie d’un constat pour Léo :
- la nécessité d’une entrée visuelle
- valable pour toute langue
- pour enregistrer les mots
Si j’en suis arrivée à ces conclusions , c’est que, jusqu’à présent Léo n’a eu que des NA (non acquis) en anglais , sans à ce jour aucun support d’évaluation écrit et que cela m’a forcée à chercher l’origine des difficultés signalées par l’école, ce que cela pouvait masquer car , lorsqu’on faisait de l’anglais à la maison, il n’avait pas de difficulté pour utiliser le vocabulaire appris , même (et surtout !) dans d’autres circonstances (exemple : compter les phrases d’un texte français directement en anglais, donner les couleurs des oeufs de Pâques dans une comptine, se présenter, dire les noms d’animaux, associer le verbe « voir » et « look » de lui-même…..) . Cela m’a permis d’entrevoir encore une autre piste utilisable sans doute dans d’autres disciplines ….
La forme orale n’est pas suffisante et , si en classe, l’anglais est abordé principalement par l’oral, Léo aura du mal à s’ y retrouver et à mémoriser .Il nous avait déjà fait comprendre cette façon d’apprendre lorsqu’il semblait ne pas retenir les poésies en maternelle. En CP, lorsqu’il a pu passer par le texte écrit , qu’il pouvait donc l’avoir sous les yeux, la mémorisation de la poésie a été très facile. Encore actuellement, c’est ainsi qu’il fonctionne , comme s’il « photographiait » le texte et qu’il le retrouvait ensuite dans sa tête avec ses « yeux » et non ses « oreilles ». Tout au moins, les yeux restent l’entrée principale ! Attention là aussi à corriger immédiatement une erreur de lecture (si petite soit-elle ) car si l’image s’imprime avec une erreur , c’est difficile ensuite de la corriger !
D’ailleurs, de la même façon Léo a mémorisé les tables de multiplication dans une disposition spatiale et non pas dans l’ordre, ni en « musique » et encore moins en « recomptant » car là c’est sûr qu’il ne sera pas fiable ! S’il a un « trou » pour un résultat, il recherche dans sa tête la position que ce résultat avait dans sa fiche de mémorisation de la table ( un grand merci à son orthophoniste !!!!!!).
Pour l’anglais, Léo a aussi besoin du support écrit et ceci est bien entendu valable pour mémoriser une comptine anglaise. C’est là qu’on peut se heurter au problème de prononciation , donc, il faut essayer de trouver un juste milieu entre mot « écrit » et mot « parlé » , en jouant comme d’habitude, en utilisant des images, des couleurs, parfois aussi des gestes ….
J’ai utilisé 2 supports principalement :
- le livre « L’anglais pour les dyslexiques » (bien que Léo ne le soit pas, c’est une approche très intéressante pour les enfants « atypiques »). Nous en avions déjà parlé (voir la rubrique « ressources livres » du blog).

2. un document sur la maison des sons en anglais trouvé sur l’académie de Marseille (ressources en langues) que j’ai téléchargé et imprimé.
Dans ces maisons des sons, nous rangeons les mots à apprendre et observons les différentes graphies (surtout celles qui ont posé problème ). Le signe phonétique est là pour nous indiquer le son que l’on entend ( ce sont les petites oreilles ) .
exemple le son [ai] : à compléter au fur et à mesure

A partir de toutes ces fiches, nous avons commencé le livre des sons anglais ( un porte-vues avec des pochettes plastiques) qui va nous accompagner dans cette discipline jusqu’à la fin du primaire …. et plus sans doute …. .

En complément , nous conservons nos cartes mentales de vocabulaire ( que vous pouvez retrouver ici)
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