Réunion de la SOFTAL : suite ,compte-rendu n° 2

Le début des compte-rendus sur cette réunion scientifique se trouve ici . Rappel : tous ces compte-rendus ne sont qu’une partie de ce que chaque chercheur ou enseignant a expliqué. J’ai surtout essayé de comprendre et rapporter ce qui me semble le plus « parlant » pour l’accueil dans la classe .

Aménagements pédagogiques, scolarisation des élèves DYS, Anne Gombert

Un exposé que j’ai particulièrement apprécié car il était au cœur du sujet que j’aime tant : la réflexion sur les adaptations , et de plus, fait avec beaucoup d’enthousiasme ! Difficile à résumer car il faudrait avoir sous les yeux les exemples mais un essai là aussi en carte mentale : aménagements  pédagogiques F Nous espérons pouvoir avoir en ligne ce diaporama …..prochainement …..

Du laboratoire de sciences cognitives à la salle de classe : aider l’élève dyspraxique, Caroline Huron

C’est la 2ème fois que j’assiste à une conférence de Caroline Huron. J’ai beaucoup « fréquenté » le cartable fantastique ( et je continue !) et c’est vrai que c’est un outil très pratique

  • qui m’a permis dès le début de comprendre puis faire des adaptations,
  • que l’on peut utiliser directement en classe aussi ( et pourquoi pas pour tous les élèves en entraînement ….. à essayer …..)
  • où on peut préparer  des exercices (un petit coup à prendre, les tutoriels sont là pour nous aider )
  • et encore plein de possibilités pour les personnes qui adaptent , que l’on soit enseignant ou non ….. à regarder régulièrement !!!!!

Un résumé en carte mentale sur l’importance de comprendre ( et accepter ) les situations de double tâche , si fréquentes à l’école : aider l'élève dyspraxique F Il faut donc rendre accessible le « support », « l’info » (aide des nombreuses ressources du cartable fantastique) puis compenser quand c’est nécessaire.

à suivre …..

Les troubles d’apprentissage : une clinique entre la recherche scientifique et la salle de classe , 3ème réunion scientifique de la SOFTAL

J’ai assisté à une conférence organisée par la SOFTAL ou plutôt une « réunion scientifique » qui s’est déroulée ce 9 juin aux Hôpitaux Est de Lyon.

Qui est la SOFTAL ?

Société Francophone des Troubles des Apprentissages et du Langage

« La Softal, société francophone des troubles d’apprentissage et du langage, consacre sa prochaine journée thématique à la question cruciale de l’interface entre le monde médico-scientifique et celui de la pédagogie et de l’enseignement. Parmi le grand nombre d’initiatives actuelles similaires, la SOFTAL a choisi de se positionner pour marquer sa spécificité : aborder la question sous un angle résolument scientifique d’une part, et donner d’autre part aussi souvent que possible la priorité à l’analyse de l’expression des troubles dans le milieu où l’enfant y est confronté au quotidien, la salle de classe. » D’autres renseignements sur la SOFTAL , sur le site ici .

Un grand nombre de chercheurs , d’enseignants – chercheurs , neuropsy , médecins , enseignants spécialisés (ou non)  se sont succédés dans un rythme très soutenu , donc difficile de rendre compte de toutes ces interventions. Un amphi bien rempli et très à l’écoute … et une approche très intéressante déjà par l’intitulé de la conférence : »une clinique entre la recherche scientifique et la salle de classe » .

Voici ce que j’ai « noté ou retenu » , sachant que nous avons eu 15 interventions de 20 à 30 minutes … il faut quand même s’accrocher ….. et que je ne suis pas en mesure de tout rapporter. Nous espérons, dans quelque temps, avoir quelques-unes des présentations ….. Quelques premiers compte-rendus sans ordre particulier d’apparition

L’attention en laboratoire, l’attention au quotidien,  Georges Michaël

 Un exposé très intéressant sur ce sujet si vaste de l’attention et un essai de résumé en carte mentale … avec quelques astuces pour l’enseignant « qui guide les élèves vers l’info et les recentre vers la tâche »

L'attention F

Cognition numérique et dyspraxie,

Alice Gomez

où ont encore été soulignées les difficultés en mathématiques , plus particulièrement celles liées au dénombrement chez nos petits dyspraxiques …..Quelques constats sur les expériences faites :

  • 88 % d’enfants dyspraxiques ont des difficultés en Maths
  • sur les tests d’addition et soustraction (évaluation papier crayon) : plus de lenteur et plus d’erreurs que les enfants contrôles
  • un « zoom » en carte mentale sur la tâche de dénombrement, de représentation linéaire et leurs conséquences pédagogiques

dénombrement,  représentation linéaire et conséquences pédagogiques

à suivre pour d’autres compte-rendus ….. 

Les DYS, rééduquer ? contourner ? Se poser les bonnes questions au bon moment ,Conférence du 26 Mars , DFD 01

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Nous avons eu le plaisir d’assister à une conférence préparée par DFD 01 à Bourg , le jeudi 26 mars dernier.

Docteur S.Gonzales à gauche, Mr et Mme Brohard à droite :

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  1. Elise Brohard, la présidente de l’association DFD 01 a présenté la FFDYS et DFD.
  2. Puis c’est Manon, une ado dyspraxique qui a parlé de sa dyspraxie « rééduquée » : un témoignage très touchant et aussi plein d’espoir !

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3.  Nous avons eu la surprise de voir (en avant première) un petit film Dyspraxie, le parcours du combattant (téléchargé sur le site de DFD) :« Ce film que l’association DFD a fait réaliser présente la dyspraxie au travers du regard de spécialistes et de personnes porteuses de ce trouble. Le fil rouge en est le parrain de Dyspraxie France Dys, le chanteur Renan Luce. »

4.  Le Docteur Sybille Gonzales nous a livré quelques réflexions autour de la rééducation. Difficile pour moi de faire un compte-rendu mais j’ai noté quelques points  : se poser les bonnes questions au bon moment ???????

  • rééduquer / remédier / restaurer ?
  • les troubles de la cognition : lorsque la prise en charge est nécessaire pour plusieurs fonctions : quel( s) choix ? quelle priorité ?
  • quand et comment (s’) arrêter en rééducation ?
  • comment évaluer l’efficacité des traitements : à quel niveau ? répercussion dans la vie personnelle et sociale….
  • Pour traiter, il faut une meilleure compréhension des pathologies, de la physiopathologie des dys

5.  Enfin, ce fut le tour du Docteur Alain Pouhet, qu’on ne présente plus ( médecin en SESSAD et formateur , son site est à regarder « sans modération » – une mine de renseignements et d’aides – ) et il est  passionnant à écouter.Là aussi, je suis tellement à l’écoute que je ne peux faire un compte-rendu .Et même après avoir visité son site maintes fois, c’est un plaisir de l’écouter « en vrai » !

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Pour Mr Pouhet, il y a une note d’espoir dans la situation des écoles actuellement mais  un travail de formation est encore à faire : des enseignants aux maîtres référents, IEN ASH , AVS, en passant par les médecins scolaires pour bien faire comprendre les troubles spécifiques des DYS . Expliquer comment , en dépit des attentions , des aides, ces troubles sévères et persistants mettent l’enfant en situation de « handicap scolaire ».

Quelques problèmes ou questions abordés :

  • mesurer la rentabilité de la prise en charge : L’enfant doit disposer d’emblée d’outils efficaces pour compenser les siens défaillants. Un projet thérapeutique évolutif est nécessaire (bilan initial, bilan diagnostique / rééducation puis bilan d’évolution / compensation ). se poser la bonne question au bon moment : la rentabilité de la prise en charge?

Une remarque d’Alain Pouhet à ce sujet (après sa lecture de l’article) : J’ai oublié de vous parler de la double tâche ( illustration dans la vidéo « C’est pas sorcier » par exemple ): au cours du bilan d’évolution, on peut mesurer la non -rentabilité de la rééducation si la situation de handicap perdure car l’enfant reste en situation de double tâche en permanence quand il doit utiliser des outils qui ne sont toujours pas fiables et non automatisés. La compensation va permettre de lui donner des outils rentables pour compenser les siens.

 

  • renseigner les enseignants : donner les infos utiles, les partager( les points forts, les points faibles) , connaître le profil cognitif de l’enfant , définir quel est « l’outil scolaire » qui ne va pas …..
  • et si on mettait en place une différenciation pédagogique inclusive ? c’est-à-dire finalement une sorte de « facilitateur pour tous » .Voilà ce que j’ai lu en retournant  sur le site d’Alain Pouhet  :« Celui qui a besoin de photocopies des cours , d’oralisation des consignes écrites, de pouvoir lire les consignes oralisées par le professeur, de consignes plus courtes et simplifiées, d’un cadre d’enseignement favorisant l’attention, de supports visuels plus clairs, d’un tiers-temps supplémentaire, d’un temps de réflexion avant de composer… peut bénéficier, qu’il soit un élève dys- OU PAS d’une différenciation pédagogique inclusive., utile à TOUS. » et j’ai glané encore quelques informations sur un document canadien que l’on peut télécharger  à la suite de son article ici ou directement ici sur Alberta Education « Faire une différence, la différenciation pédagogique » . On peut lire en tout début d’ouvrage :  « La différenciation pédagogique offre la possibilité de créer un milieu d’apprentissage qui permet de maximiser cet apprentissage et d’augmenter les chances de réussite pour tous les élèves, peu importe leur niveau d’habileté ou leur base de connaissances »  (traduction libre) McQuarrie, McRae et Stack-Cutler, Differentiated Instruction: Provincial Research review  …… « La différenciation pédagogique permet aux enseignants de rejoindre tous les élèves…. et tous les élèves tirent profit des stratégies de différenciation … »  Et ça c’est une chose à laquelle je crois très profondément et que je continue à comprendre chaque jour !

Voici donc quelques idées que Mr Pouhet  nous a proposées  :

– code couleur pour les différentes matières (pour tous les enseignants, dans les différentes matières)

– faciliter la compréhension orale (donner la consigne écrite aussi)

– faciliter la compréhension écrite ( oraliser les énoncés)

– rédiger les énoncés scientifiques/mathématiques sans complication de phrases

– donner des supports (tables …)

ordinateurs dans les classes à disposition des élèves

cahier/classeur de référence

45 minutes pour un contrôle par exemple pour tous

instaurer un temps de réflexion de 5 minutes avant de démarrer un travail

plus de temps : le bac en 2 ans ….

……

Les mêmes en carte mentale …..( pour ceux qui s’y retrouvent mieux !)

outils pour tous

  • Un  ouvrage très intéressant S’adapter à tous les élèves DYS ( nous en avions déjà parlé ici « Ressources livres n° 5 » car c’est un livre que j’ai beaucoup lu et relu) , un autre petit ouvrage Le cerveau de l’apprenant ( rubrique : « Ressources livres n° 9 » téléchargeable ici) .Enfin un autre à paraître chez Retz « Difficultés scolaires ou troubles DYS, repérer, comprendre, aider «  ( co-écrit avec son épouse Mme Michèle Cerisier-Pouhet) dans peu de temps (on surveille !)

Difficultés scolaires ou troubles dys ? : repérer, comprendre, aider - Michèle Cerisier-Pouhet

Encore merci à Elise Brohard (et sa famille si investie que je salue au passage) et DFD 01 pour cette très belle soirée !

le passé simple ou le passé de l’écrit : savoir le dire, le lire, l’écrire ?

ça y est , le passé simple est là …. Mais avant de comprendre son fonctionnement , il faudra encore le côtoyer dans les textes ,le lire, l’entendre (surtout avec nous et vous), jouer avec les sonorités bizarres ( finalement on a 4 choix possibles…) ,voir sa « relation » avec l’imparfait ….. Nous allons regarder cela avec un conte (trouvé ici) qui prépare le jeu d’échecs (un de nos nouveaux objectifs  , je vous en ai parlé ici !).

Voici les remarques de Léo :

  • les descriptions du royaume des blancs et de ses habitants sont à l’imparfait
  • les actions de tous les jours , ce qui se passe dans ce royaume aussi
  • mais une action a changé le temps : à partir de « Mais un jour,…«  , le texte est passé au passé simple avec les cavaliers du roi puis les fous du roi qui                  « apportèrent«  une étrange nouvelle
  1. On a repris les verbes et on les a classés : imparfait/ passé simple ( verbes écrits sur des étiquettes préparés en amont) : pas trop difficile car verbes uniquement à la 3ème personne (du sing. ou du plur.)
  2. On a cherché les mots de temps qui peuvent nous mettre sur la voie (mais un jour, soudain, tout à coup ….)
  3. On a aussi classé les différentes « formes » de passé simple rencontrées : en inrent, en èrent …. (4 possibilités)

P1060806 (2)

Une carte mentale sur le passé simple ( comme celle des autres temps déjà vus) qui met aussi en relief les 4 choix possibles :

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Des aides à la conjugaison chez petite luciole

Il s’agit d’une aide pour planifier sa recherche en 5 points , très intéressante à voir ici

Un ajout sur les verbes particuliers ( que l’on verra dans un second temps)

les verbes en -ger et cer principalement ( on les a mis dans le porte-clés de conjugaison sur le passé simple (voir ci-dessous))

un nouveau porte-clés de conjugaison , sur le même type que ceux trouvés chez troublesneurovisuels

Cette année j’ai fabriqué les porte-clés pour le présent, le futur et l’imparfait à partir de ceux trouvés chez troublesneurovisuels ici

porte-cles-conjugaison-300x159[1]

Ce sera donc le 4ème ( en téléchargement ci-dessous car non trouvé sur le blog de troublesneurovisuels dans la même présentation que les précédents) .Ils sont bien utiles pour mémoriser puis réviser les différents verbes.

Remarque : les verbes sont écrits en entier car c’est un temps plus compliqué à mémoriser

P1060787 (2) P1060788 (2)

à télécharger sous word porte clé 1Passé simple porte clé 2Passé simple

Mais, malgré tout , ce passé simple , ce n’est pas gagné !!!! surtout avec nous et vous : pour Léo nous finiâmes est aussi « juste »( à son oreille)  que nous finîmes ( et a ce même sens un peu « bizarre, drôle, …….. »). Pour Léo, lorsqu’on se place dans une histoire , les verbes sont plus facilement exacts que sans contexte ( juste un verbe au hasard à conjuguer au passé simple reste quelque chose de difficile ou plutôt peu fiable). On va essayer aussi de mettre en opposition imparfait et passé simple (toujours dans une histoire inventée) pour le familiariser à ce temps ou bien sûr utiliser de courts textes. On va donc jouer sur l’écrit principalement car l’oral ne nous est pas d’un grand secours pour l’étude de ce temps.

Je vais essayer de contourner ce problème avec 2 activités : l’aide à la conjugaison trouvée chez Petite Luciole (voir ci-dessus) qui va permettre de suivre un chemin sans trop s’égarer et un atelier de conjugaison trouvé chez Loustics : les verbes à encoches  ( tout est prêt sur le blog de Loustics ,d’autres temps aussi, suivez les liens ci-dessus ! )

v5WZNJ0QBrpEW8OGMs7bM3LaVHU@189x142[1]

J’ai adapté les fiches de Loustics pour le passé simple avec nos couleurs, notre police , quelques petits détails et on passera aussi par la manipulation d’étiquettes (verbes à l’infinitif sous forme de flèches , plastifiés, qui glisseront dans les encoches : dans un premier temps , les verbes sont tapés et plastifiés puis on mettra des étiquettes vierges où on pourra indiquer le verbe souhaité et faire la même démarche). Les voici donc en images avec les 4 choix  :

P1060812 (2) P1060814 (2)

P1060817 (2) P1060818 (2)

Un exemple de manipulations avec le verbe finir : on détermine d’abord de quel groupe il fait partie (2ème groupe ) donc on prend le choix 2 ( on suit ainsi la démarche de Petite Luciole) puis on peut faire glisser l’infinitif en cachant la terminaison (-ir) et en laissant seulement le radical du verbe visible ( fin) :

P1060815 (2) P1060816 (2)

La version « Fantadys » ( à partir de celle de Loustics bien sûr ) avec les 4 choix possibles à télécharger sous word verbes à encoche 1 verbes à encoche 2, quelques étiquettes verbes prêtes ici en imageimg207 ou à télécharger sous word quelques verbes pour encoches

Merci à tous ces blogs pour les excellentes idées qu’ils partagent et que nous essayons de reprendre avec quelques petites touches « persos » pour être au plus près des besoins analysés …… et on continue de leur rendre des visites régulières car on y trouve beaucoup de chemins variés qui nous aident bien .

Les décimaux : une carte mentale ?

On avance toujours dans les décimaux et j’ai essayé de regarder jusqu’où on peut aller d’ici le mois d’avril CAR cela est pour moi très important ( je pense que cela le serait aussi pour Léo comme pour tous les élèves d’ailleurs de savoir où l’on va, quel est l’objectif poursuivi ….). J’ai donc élaboré une carte mentale qui va me servir de base (dans ma tête principalement) pour en faire une dont Léo serait l’auteur.

Voici donc mon schéma de base :

Les nombres décimauxF OK

Pour Léo nous allons démarrer avec le matériel suivant :

  • feuille double de classeur
  • post-it
  • feutres de couleur

Tu vas faire aujourd’hui une carte sur les nombres décimaux .

  1. Nous allons d’abord essayer de noter tout ce que tu sais déjà sur ces nombres. Je suis la secrétaire et j’écris (en vrac) sur des post-it les différentes infos données par Léo. Voilà ce que cela a donné :
  • un nombre décimal c’est comme 1,4 un nombre à virgule
  • la virgule sépare la part entière et la part décimale (ou les ièmes)
  • pour lire les nombres décimaux comme 42,34 :  quarante deux virgule trente quatre ou quarante deux unités et 36 centièmes
  • pour écrire  en chiffres , forme décimale 0,1 ou comme une fraction 1/10 ou en lettres un dixième
  • pour placer un nombre décimal sur une droite graduée (un exemple 4,3 placé sur une droite graduée en dixièmes entre 4 et 5 )

Quelques questions / remarques supplémentaires :

  • 4,3 est-ce pareil que 4,30? 4,300 ? Oui car il n’y a pas de centième (le chiffre des centièmes est 0) , pas de millième (0)
  • Voici un nombre entier : 34 .On peut l’écrire 34,0 ou 34,00. C’est la forme décimale .
  • Quels sont tes outils pour travailler sur les décimaux ? la droite graduée en paille (en dixièmes de paille), un tableau de numération des décimaux, une droite graduée en dixièmes et une autre en centièmes

2. Maintenant, on va se servir de toutes ces infos pour faire une carte sur les décimaux, sur ce que tu as besoin de savoir pour le CM2 et même la 6ème.Nous allons seulement la commencer car tu vas travailler sur les décimaux en classe jusqu’aux prochaines vacances, en avril !

Voici donc une carte intermédiaire à partir du travail ci-dessus

img151

à suivre …… carte à compléter, modifier ….. en fonction de ce qui se fera en classe

Les décimaux , suite : pailles et cartes

 une autre droite graduée en dixièmes

Une  idée de notre orthophoniste ( encore merci !!!! ) pour la confection de la droite graduée en dixièmes avec des pailles :

  • on a coupé l’unité (donc une paille) en 10 parties égales ( donc en dixièmes)
  • on a mis les 10 morceaux bout à bout pour reconstituer l’unité ( la paille)(collés ou scotchés)
  • on a tracé dessous la droite , graduée en dixièmes (de paille)

Pour Léo, il gardera cette droite graduée le temps qu’il en aura besoin afin que son image « mentale » ne soit pas perturbée par la droite graduée en dixièmes dans les exercices .Il pourra ainsi associer la droite graduée des exercices à cette droite (unité « paille », graduée en dixièmes de paille).

Le résultat en image : IMG_1709

à partir de cette droite, nous avons repris un petit travail avec les pailles (en vrai!) :

  • au tableau , j’avais écrit : 5 unités 3 dixièmes
  • Léo a écrit dans son tableau des décimaux le nombre : 5,3 et a préparé ce nombre avec ses pailles

IMG_1712  IMG_1711

  • puis, sur la droite dessinée en rouge au tableau , il est allé facilement placé le nombre : on avait donc toutes ces « formes » sous les yeux

IMG_1710 IMG_1713

Nous avons répété ce travail avec un autre nombre décimal : 7,9 IMG_1714 IMG_1716 IMG_1715

un autre jeu : les décimaux avec des cartes        Mathé cats

On a juste commencé ,sans suivre de règles particulières, à découvrir ce jeu de cartes : IMG_1718

  1. J’ai donné le nombre 7,3 : que représente ( ou que raconte ) le chiffre 7 ? ou                que représente le chiffre 3 ?
  2. A quoi sert la virgule ?
  3. Léo a souhaité supprimer la virgule pour dire quel nombre cela donnait ( on a bien redit la valeur de chaque chiffre)

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4. Que se passe-t-il si on remet la virgule suivie d’un zéro ?Explique …  IMG_1720

5. En suivant les cartes bleues (les plus claires) du jeu : on demande de poser sur la table le nombre 34,5 par exemple puis une question est posée du type : « quel est le chiffre des dixièmes ? » ou bien « Que représente le chiffre 4 » ? Remarque : le tableau de numération des décimaux est toujours là, à portée de mains, d’yeux et de stylo …. quand nécessaire ….. à suivre …..  

Nombres décimaux : quelques outils …..

Léo a fait un stage sur « la virgule » pendant les vacances, extra comme d’habitude : petit groupe d’enfants, travail coopératif, chacun écoutant l’autre sans le critiquer …. bref , j’ai essayé d’en tirer quelques aides car les décimaux « attaquent » à la rentrée ……

Tout d’abord , quelque chose qui a été compris « La virgule ça sert à séparer  ….. » plusieurs réponses :

  • les euros et les centimes
  • les « ièmes«  (dixièmes, centièmes, millièmes) et les « pas ièmes » (unités, dizaines, centaines ….) (langage « vécu »)
  • les entiers des « coupés »
  • les entiers et les « ièmes« 
  • la partie entière et la partie décimale (langage « soutenu »!!!!)
  1. J’ai confectionné un tableau sur les décimaux à partir du ruban word du cartable fantastique avec quelques petites modifications ( les ciseaux à « ièmes » qui ont servi à couper la paille -l’unité- en 10 …….et  les couleurs : rouge pour distinguer le morceau ièmes qui sera accentué lors de la prononciation pour distinguer les dizaines / les dixièmes

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2. puis j’ai essayé d’adapter les exercices de maths sur les décimaux qui , dans le manuel, démarrent assez vite par les droites graduées : là , la difficulté me semble inévitable … J’ai préparé une droite graduée en dixièmes et une autre en centièmes mais je ne suis pas convaincue du résultat … nous verrons donc à l’usage …..img111

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Léo pourrait avoir ces droites sous les yeux lors des exercices … si cela peut l’aider .. Ci-dessous un exemple d’exercice ( avec les droites graduées) adapté : là aussi j’attends de voir …

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à suivre ……

Géographie : des cartes … encore des cartes …… à la recherche d’une carte unique ?

Toujours sur l’Europe, je suis à la recherche d’idées sur « comment faire en géographie ? » …. j’y ai passé une grande partie du week-end !

le climat

Après avoir fait une carte en couleurs avec les notions à connaître qui reprenait la leçon,je trouvais que cela faisait beaucoup d’informations sur un même support

CARTE CLIMAT

le relief

Nous avons repris comme en classe les 2 cartes du relief : celle des plaines d’une part, celle des montagnes d’autre part. Là aussi, 2 documents pour un même « sujet ».

RELIEF CARTE 1 RELIEF CARTE 2 RELIEF TEXTE

Finalement , une carte unique ?

J’ai donc trouvé sur internet une carte où l’Europe était dessinée d’un bloc et coloriée en jaune (on la distingue ainsi au moins des océans)

CARTE UNIQUE

Je l’ai plastifiée  et nous avons procédé par ordre pour reprendre les notions de climat et relief en Europe.

1-  les 3 zones des climats :

  • 3 couleurs (vert, bleu, rouge car pas de jaune en effaçable)
  • On a d’abord repéré l’Océan pour le climat océanique ( à l’ouest) , dessiné une ligne verte pour limiter les régions concernées le long des côtes , puis colorié cette partie en vert.
  • Ensuite, au sud , au bord de la  Méditerranée  on a tracé une ligne rouge pour le climat méditerranéen  et colorié les espaces concernés
  • Enfin, le reste c’est le climat continental ( du centre jusqu’à l’Est): la plus grande partie
  • Nous avons essayé en même temps de retrouver les pays connus pour donner leur climat ( Italie ? France ( à l’Ouest, au Sud ….) ? Allemagne ? )
  • Une fois la carte finie, j’ai demandé à Léo de me redire oralement ce qu’il avait retenu sur le climat européen.
  • Une fois effacée, Léo a retracé la ligne verte du climat océanique et la ligne rouge du climat méditerranéen.

Voilà ce que cela a donné sur la carte plastifiée :

CARTE CLIMAT LEOOK

Remarques :

  • On a commencé par mettre un gros point (repère) sur la France
  • un détail : les précipitations abondantes côté climat océanique sont représentées au-dessus du Royaume Uni !
  • Léo a souhaité tout colorier (au gros feutre effaçable ça va vite !) et s’est appliqué à ne pas dépasser ( il l’a dit lui-même!). J’ai essayé de lui dire de ne pas colorier les océans (ici en blanc : on ne s’occupe que du climat qu’il fait dans les différents pays, on ne colorie donc que sur la partie jaune qui représente le continent européen )

2- les 3 types de relief :

  • Là aussi , nous allons procéder (demain seulement ! ) dans un ordre précis ( du Nord au Sud) : Au Nord , les montagnes arrondies et anciennes des monts Scandinaves. Puis au centre ,de l’Ouest à l’Est , les plaines et les plateaux . Enfin, au Sud de l’Europe, les hautes montagnes.
  • Quelques noms à retenir dans les montagnes ( Les Alpes …., à essayer de situer … peut-être ), dans les plaines ( celles d’Allemagne, de Pologne, de Russie….)

Remarque : bien entendu , il nous est impossible de faire tout cela d’un seul coup, il nous faut bien plus de temps ….. pour éviter aussi tous les mélanges ( même entre relief et climat ) car il faut déjà tant d’ « attention » pour entrer et rester dans le support « carte de géographie » que les réserves s’épuisent rapidement et on voit d’un coup que les résultats ne sont plus là si on insiste.

Pour Léo, c’est aussi une difficulté de ne pas avoir utilisé ces supports ( cette carte d’Europe unique) dès le départ pour commencer la mémorisation , je viens seulement de les faire et l’évaluation arrive. Voilà aussi une des problématiques de l’adaptation : comment être synchro avec l’école ? ….. Je me dis seulement que ce type de carte et de réflexion sur la démarche servira pour les années à venir au même titre que le planisphère préparé l’an dernier a été utilisé cette année … DONC prenons le temps ……. Peut-être aussi ne faudrait-il qu’apprendre et comprendre les notions sans carte , se fixer des objectifs moins ambitieux en géographie , prendre plus de temps mais mieux installer les notions…. J’avoue que je n’ai pas encore de réponse ….. mais je continue à chercher!

une autre façon d’adapter un exercice en français, une recherche en histoire …. avec ou sans ordinateur

  • 1- Un exemple d’adaptation en français ou comment utiliser l’ordinateur en évitant des tâches inutiles et consommatrices d’attention

J’ai adapté des exercices du livre Interlignes cm1 . En voici un,  tel qu’il est présenté dans le livre :

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Cela a donné , avec les adaptations habituelles, le document suivant sous word ( avec le ruban word du cartable fantastique) :

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Habituellement Léo remplit les réponses à la main mais lorsque les exercices sont plus longs (et/ ou plus nombreux car la quantité d’écrit est à évaluer sur une journée complète), il est préférable qu’il tape ses réponses à l’ordinateur. C’est ce qui a été fait sur ces exercices : travail  adapté mais à l’écran : très rapidement, sans fatigue et  juste, ci-dessous le résultat :

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Par ailleurs , beaucoup d’avantages sont à noter :

  • une lecture agréable pour le correcteur
  • MAIS surtout une relecture immédiate , efficace et sans effort par l’enfant : Léo se corrige directement car il voit plus facilement/ directement son erreur sur un texte qu’il est entrain de taper

Seulement, si on passe par « une espèce de raccourci » c’est-à-dire qu’on lui demande de recopier l’exercice du livre (ou d’une petite fiche photocopiée) sur son ordinateur puis de le faire à l’ordinateur, une étape a été sautée (celle de l’adaptation du support de départ) et le résultat est là : souvent  incomplet, erreur de ligne, non compris, à refaire ….. Visiblement l’attention n’a pas été utilisée pour réfléchir à l’exercice ou bien il n’y en avait plus suffisamment pour réfléchir …..

  • L’ordinateur reste une machine, un outil et même si l’enfant est très autonome avec son matériel, tout va dépendre de ce que l’on va lui demander de faire avec !
  • L’ordinateur ne se substitue pas par miracle à l’adaptation du support au même titre qu’une feuille A3 remplacerait une A4

2- Un exemple d’adaptation d’un exercice en histoire

Là aussi , il y a du travail ! Notamment lorsque le document comprend un texte à partir duquel des informations sont à rechercher pour répondre aux différentes questions.

Un exemple de fiche d’exercice : un texte ( encadré dans la fiche , en police 8 ) avec des questions :

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Si au départ le texte n’est pas adapté, on met l’enfant dans une difficulté supplémentaire. Un texte adapté permet une lecture plus facile, on peut surligner les infos recherchées , on peut adapter les questions ….Voici le document adapté (avec les adaptations habituelles) :

  1. les questions précèdent le texte
  2. les consignes sont mises en couleur comme pour les exercices des autres disciplines
  3. le texte est adapté (police 18 et 3 couleurs) : on peut surligner les infos, aucune difficulté à y revenir …..
  4. on peut au choix remplir les réponses à l’ordinateur ou à la main ( en essayant d’avoir toujours en tête la suite de la scolarité : pour nous, projection sur le collège donc bien penser les choses dès maintenant même s’il y a encore le CM2 !)

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Bref, on adapte le document  selon l’entrée performante de l’enfant ( ici importance du visuel) et là, il peut faire son exercice …. comme tout le monde , avec peut-être un peu plus de temps car la recherche d’informations nécessite parfois aussi la verbalisation ( ici aussi , l’AVS a toute sa place …). L’enfant a le même exercice à faire , les mêmes questions mais en poursuivant l’adaptation du support , il n’a pas d’efforts supplémentaires à faire car là ,il se repère facilement : il ne gaspillera pas son « attention » pour rien et pourra revenir au document au lieu , souvent, d’essayer de se souvenir de ce qu’il a lu dans un contexte plus compliqué à partir d’un texte non adapté !

Finalement, adapter ce n’est pas donner l’ordinateur à tout prix avec « rien de prêt » à l’intérieur. Tout doit se discuter, se préparer en amont, s’ajuster …. selon l’enfant , là où il en est, selon le type d’exercice demandé , selon l’objectif que l’on se fixe …. selon ce qui a été noté dans le PPS ( si on a la « chance » d’en avoir un …. et qu’il est utilisé ! ) et à condition que les différents acteurs dialoguent pour faire évoluer les adaptations sans oublier d’écouter le principal intéressé ….. l’enfant …..

Relations entre l’unité et les fractions décimales

Après avoir réfléchi, j’ai essayé de proposer à Léo un « outil (je ne sais pas comment le nommer) » pour essayer de comprendre les relations entre l’unité , le dixième, le centième et le millième ( en insistant davantage sur le dixième et le centième).Le voici tel qu’il va le découvrir :

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dans le détail :

l’unité

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le dixième

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 le centième

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le millième

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Remarque : Chaque partie est composée de 2 volets qui se soulèvent, et celui du dessous qui est collé sur le support.

Il sera accompagné de cartes fractions avec lesquelles on va jouer [ trouvées dans un jeu de loto sur les fractions décimales et nombres décimaux ( que nous n’allons pas utiliser tout de suite) ici (classe de Mallory : plein d’autres jeux sur les fractions  !), d’autres cartes piochées de ci, de là pourront aussi nous être utiles… ]:

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  • tri de fractions décimales ou non ?
  • comparaison de fractions décimales ( 3/10 et 3/100 , 10/100 et 1/10….)
  • plus grand ou plus petit que l’unité ?
  • ……

Remarque : Nous avons regardé cela « vite fait » 5 minutes au retour des vacances ce matin ….. 1ère approche ….. à revoir et à approfondir encore dans la semaine … ou plus …