la BODYS suite : 4- Présenter un document en histoire

  4- Présenter un document en histoire

Comme dans l’article précédent ici, nous revenons sur un autre outil dans l’onglet HISTOIRE : présenter un document .

  1. C’est tout d’abord une 1ère page , une sorte de méthode d’analyse d’un document (qui peut servir dans différentes matières d’ailleurs) : présenter un document : méthodologie 1
  2. Voici le document à présenter : Léo a surligné ( au stylet ou au doigt ) les indications demandées
  3. Puis, nous allons rechercher l’outil « présenter un texte » dans la Bodys (2ème page ) et le coller dans la page OneNote pour le remplir (ici au stylet ou au clavier au choix)  
  4. légère modification de l’outil car :
  • il a pour titre : n’est pas toujours approprié : est-ce le titre du document ou le titre de l’ouvrage dont il est extrait ? ( Léo était géné car « Il parle de ….. : il avait sa réponse dans le titre ….)
  • la consigne aussi semble plus claire en disposant les recherches les unes en dessous des autres (comme dans la fiche méthode de la 1ère page ci-dessus) . On aboutit donc à un nouvel outil dans la page « présenter un texte »
  • Remarque : Dans cet outil , le texte (à compléter) peut être soit gardé sous les yeux et recopié avec les réponses , soit copié-collé et seulement complété [tout dépend du temps, de la fatigue, du souhait du prof, de l’élève …..] plusieurs façons donc d’utiliser un même outil , le supprimer quand l’enfant y arrive ou l’avoir en réserve au cas où …..

Dernier test pour la BODYS ….. nous verrons en septembre ….

La BODYS suite : 3- histoire et temps

  3- Histoire et temps

La BODYS comporte un onglet Histoire (méthodologie ?). Actuellement , il se compose de 7 pages : lire une image, présenter un document, un texte, un objet, les frises, fiche méthode (situation dans le temps), répondre à des questions.[ces différentes pages sont des outils construits l’an dernier MAIS  que Léo n’a jamais pu utiliser en classe. Dans la BODYS , si elle est acceptée et validée par chacun des profs sous contrôle de l’ergo aussi, ce sera alors facile de savoir pour Léo d’une part et pour le prof d’autre part quels outils il peut aller chercher ….]

Comme pour les autres tests, nous sommes partis d’un problème : un exercice du livre d’histoire comportant 3 questions . Les réponses étaient à trouver dans une double page de documents dans le livre .

Les questions sont lues avant de regarder les documents, une question à la fois bien sûr.

  1. Les questions ont été copiées du livre (outil capture d’écran) et collées dans une page sous OneNote. J’ai demandé à Léo de surligner les mots importants pour garder en tête sa recherche dans le manuel numérique . La 1ère question a été difficile quant au choix du document , il a fallu balayer plusieurs fois la page du manuel numérique (pas si simple)
  2. la 2ème question plus simple : la recherche des capitales car un document carte avec légende nous dirigeait vers la réponse.
  3. Quant à la 3ème question, il s’agissait d’un calcul de durée à effectuer grâce à une frise. Travail réalisé en 2 temps : copier la frise sur la page OneNote (outil capture) pour ne plus avoir à faire de « va et vient visuel »
  4. et aller chercher dans la BODYS la fiche méthode situation dans le temps (la coller aussi dans cette même page OneNote).

en image : la page OneNote où le travail a été réalisé :

La fiche méthode est remplie au stylet (position « chevalet » de l’écran, les 2 calculs sont écrits en ligne sur la page (et calculés par OneNote!) puis la phrase réponse est tapée au clavier (là aussi , on manipule …. ce qui permet d’être « actif » en permanence ….)

Mes remarques : Finalement , c’est aussi un objectif de rendre Léo capable d’enchaîner différentes actions , de prendre des décisions rapides, de faire des choix dans les outils tout en maintenant sa réflexion sans se perdre ….. c’est encore un gros travail à mener qui nécessite encore de l’aide ….[C’est ce genre d’ aide me semble-t-il qui pouvait faire partie des tâches d’un(e) AVS avec un travail en partenariat avec l’enseignant, l’ergo et l’élève , chacun dans son coin ne pouvant rien faire ….mais, dans notre cas, plus d’AVS pour l’an prochain…. ]

 

 

 

la BODYS suite : 1- zoom sur la proportionnalité

    1- La proportionnalité

Nous continuons à travailler sur la BODYS ( Boîte à Outils DYS, présentée ici en juillet 2017) : Au programme cette semaine les outils d’aide sur la proportionnalité .

J’ai d’abord essayé d' »observer » d’où venaient les difficultés avec la proportionnalité .

Nous nous sommes heurtés à plusieurs problèmes :

1- la construction du tableau (à la main : la contrainte graphique , le nombre de colonnes, pas assez de place dans la partie texte …… ) mais pas de difficulté pour remplir/gérer les données (texte et nombres) quand un tableau vierge est donné

2- la copie du tableau de Word à OneNote : résolu en copiant/collant le modèle de tableau directement de la BODYS sous une page OneNote puis en utilisant le stylet

3- la méthode : chercher la 4ème proportionnelle en passant d’une ligne à l’autre OU d’une colonne à l’autre ? C’est plus simple lorsqu’il n’y a qu’un choix ET nécessité de bien suivre les flèches des coefficients , de choisir si on multiplie (de haut en bas ou de gauche à droite) ou si on divise (de bas en haut ou de droite à gauche) [et cette convention n’est pas toujours la même selon les exercices !]. La méthode choisie par Léo est finalement le quotient des 2 nombres d’une même colonne (donc passage d’une ligne à l’autre). On l’explique aussi par la recherche de la valeur du 1.

4- l’ « argumentation / justification » : savoir expliquer pourquoi un tableau est ou non un tableau de proportionnalité OU savoir répondre au type de question « Le prix de …. est-il proportionnel à ….  » (vocabulaire déjà moins clair …..)

Essai de résolution :

  • Proposer 2 tableaux dans la BODYS (coefficients apparaissant  aussi d’une colonne à l’autre)
  • Réfléchir à une fiche méthode efficace (à tester sur plusieurs types de problèmes) en refaisant les entraînements sur la proportionnalité sur Sesamath (notamment les séries n°5 à 10) puis reprendre les exercices qui avaient posé problème et voir la(les ?) méthode(s ?) utilisée(s ?) http://mathenpoche.sesamath.net/cap/pages/chapitres/lineaire/serie2/index.html 
  • écran Sesamath exercices :

En image , dans la BODYS essai

  • onglet CALCULER , 3 pages sur la proportionnalité

1- créer un tableau de proportionnalité

2- Reconnaître un tableau de proportionnalité

3- Fiche méthode : trouver la 4ème proportionnelle

1er outil créé dans la BODYS , onglet calculer, proportionnalité fiche méthode : trouver la 4ème proportionnelle

Après les exercices , petite modification de cet outil :

S’entraîner à utiliser les outils de la BODYS , la souriscan et faire l’exercice sous OneNote (stylet et clavier)

Remarque : Finalement Léo qui était totalement réfractaire à faire des maths avec son ordinateur .… commence à se rendre compte que c’est possible . Il y a longtemps déjà que je pense que ce serait une bonne chose MAIS je respecte le choix de Léo : sa main est certainement aussi un « maillon » de sa réflexion donc ce ne peut être que lui qui décide (nous sommes là aussi pour lui faire prendre conscience du « gain » qu’il pourrait trouver ET surtout , si la demande (la proposition, l’encouragement à le faire, la confiance)  vient du prof , il pourrait plus vite basculer sur ce choix …) il faudra encore l’accompagner me semble-t-il , lui montrer qu’il est plus rapide, que l’exercice est plus clair , qu’il peut gommer avec son stylet sans « froisser » la feuille ou être obligé de recommencer … [car il y a toujours cet esprit de perfection , Léo devant avoir toujours des outils très fiables pour ne pas se trouver en échec ]

Les raisons pour  utiliser davantage son ordinateur en maths :

  1. Le fait d’aller chercher les outils dans la BODYS est « un plus »
  2. la rapidité et facilité d’utilisation de OneNote avec son espace feuille (où on peut écrire où l’on veut, déplacer son texte ….) , ses blocs[et aussi mais chut !!!! les calculs qui sont faits parfois sans qu’on sache pourquoi , encore un mystère à résoudre] …. (logiciel sur lequel on a davantage travaillé aussi)
  3. d’autre part, l’utilisation de la souris scan IRIScan  pour les exercices avec copie sous OneNote qui est maintenant bien prise en main (quelques jours avec un exercice par jour à scanner
  4. l’utilisation plus fréquente du stylet (selon son choix, son envie)
  5. sans oublier l’outil capture quand l’exercice est à extraire d’un manuel numérique que Léo utilise sans difficulté

Bref Léo semble reprendre confiance en son ordinateur et surtout en sa capacité de l’utiliser en toute autonomie grâce à la « maîtrise » des outils ci-dessus (même si c’est un grand mot et qu’il faudra  être vigilant en cas de fatigue par exemple, de baisse d’attention de ce contrôle permanent nécessaire, sans compter les moments où l’on ne pourra pas donner d’explication aussi …..  ) . Il n’a fallu que quelques très courtes séances de « manipulation » à partir d’un problème posé (un exercice par exemple car avec Léo on doit toujours être dans le concret ! et surtout en maths , sa matière favorite ….).

à suivre ……

 

Un memo Anglais en fin de 6ème / 5ème

Voici un essai de memo en Anglais que je viens de faire . Il n’y a pas tout bien sûr, et c’est assez difficile de faire certains choix . Nous essaierons de l’utiliser la semaine prochaine , à ajuster bien sûr puis à compléter dans l’année ou à reprendre en révision des notions .

J’avais regardé auparavant le superbe mémo de Troubles neurovisuels ici constitué de 27 petites fiches . Nous en avons préparées 24 .

En images :

    

Puis découpé, plastifié le voici en « porte-clés »

IMG_2550 (002)

à télécharger sous Word (et à modifier) : anglais memo 1 bis anglais memo 2anglais memo 3anglais memo 4anglais memo 5

 

Juillet 2018 : un ajout au mémo d’anglais  ( désolée, j’ai égaré le fichier Word donc il n’est qu’en image !)

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Septembre 2018 : un ajout (voir article in, on, at, to ) : modification de la fiche « cas possessif » : ajout du possesseur au pluriel et 2 fiches sur les prépositions

img20180901_20295908_0753

 

 

 

Simplifier une fraction avec méthode …..OU une méthode pour simplifier une fraction ?

Est-ce nécessaire ? Il me semble que oui .

  • en présentant toujours de la même façon,
  • en décomposant toujours de la même façon,
  • en ajoutant parfois un geste pour ne pas commettre d’inversion

CAR même si la règle est comprise, apprise, connue ….. Il se peut qu’une fois le travail « installé » dans l’espace (- feuille) , il y ait une inversion soit dans le choix à faire ( un des facteurs), soit dans la lecture (inversion du numérateur et du dénominateur)

Avant de parler de « méthode » ou « démarche » , on prend du temps pour rappeler ce que signifie simplifier une fraction et travailler sur des exemples très simples. Ci-dessous un petit récapitulatif qui est dans le classeur d’outils de Léo :

une présentation possible

Il faut prévoir de la place pour pouvoir décomposer en un produit de 2 facteurs et pour indiquer les « opérateurs » .

Dans un premier temps, je préparerai les « schémas » et progressivement je laisserai faire …. à voir ….. Si la contrainte « graphique et spatiale » ne prend pas le dessus sur la réflexion ni sur l’automatisation de la démarche….. [si Léo utilise bien l’espace, si ses « ronds » sont assez grands pour qu’on lise bien le signe  et l’opérateur « : …. » ]

une démarche

une démarche précise, ordonnée ….

  • Je dois trouver un nombre qui divise à la fois le numérateur et le dénominateur , je cherche dans les tables d’abord (les tables étant quelque chose de « sûr » chez Léo)

ex : fraction à simplifier 24/26

  • 24 c’est 2 X 12  , il est dans la table de 2 ET 26 est aussi dans la table de 2
  • Je complète les opérateurs  : 2
  • J’écris donc au numérateur : 2 X 12 et au dénominateur 2 X 13 : Penser à écrire « dans le bon ordre » ce sera plus facile à l’étape suivante

Attention : si le premier facteur trouvé « ne marche pas », penser au 2ème (toujours cette flexibilité qui demande un petit « effort »)

ex simplifier la fraction 15/12 : Ainsi 15 = 5 X 3 mais si 5 ne marche pas pour le dénominateur 12 , on essaie 3 ( 5 X 3 = 3 X 5 ) et 3 ça marche car 12 = 3 X 4

un geste

  • Je cache avec les doigts les 2 facteurs « identiques » ( ici 2) pour faire apparaître la fraction simplifiée : il ne reste plus qu’à la recopier ….

un résultat

et voilà, même si c’est un peu plus long …… On peut alors passer à une simplification à plusieurs étapes (simplifier le plus possible)

Bon travail !

 

 

« Comprendre les Dysférences » : un ouvrage simple et clair pour les enseignants et les parents

Comprendre les DYSférences : Ou l’effet boule de neige des troubles spécifiques de l’apprentissage chez l’enfant

Nous avons déjà présenté plusieurs ouvrages sur le blog . Celui-ci, j’y suis tombée dessus par hasard et finalement je me dis qu’il serait bien utile aux parents d’enfants Dys et surtout aux enseignants . La présentation est claire , des explications à portée de tous, une mise en parallèle sur ce qui est fait en Belgique, en France ou au Québec qui donne aussi une vue très intéressante des différentes pratiques.

L’auteure Marie-Jeanne Petiniot est elle-même maman de 2 enfants différents et présente des « tranches de vie » très parlantes tout au long de son ouvrage….

J’ai lu sur son blog ces quelques lignes qui en disent long … :  « Je suis psychologue et psychopédagogue mais avant tout maman d’un enfant multiDYS. Je me suis fixée comme objectif professionnel de mettre tout en oeuvre pour aider ces élèves à s’en sortir. Je donne des formations, des conférences, j’écris, je propose des aménagements pour les élèves, en plus des consultations pluridisciplinaires. » Mme Petiniot  est responsable de l’Espace Pygmalion .

Après la lecture de ce livre, j’ai réalisé une carte mentale avec quelques mots ou phrases qui ont particulièrement attiré mon attention ….. et qui, je le souhaite vous donnera envie de le lire !

Un autre ouvrage du même auteur :
Accompagner l’enfant atteint de troubles de l’apprentissage : Parents, enseignants, logopèdes (Chronique Sociale) à lire aussi …..

Un retour sur les compléments circonstanciels en 6ème

En révisant les compléments circonstanciels, nous sommes repartis du fonctionnement de Léo en CM2 au niveau de l’analyse des phrases . Finalement, la notion est très bien comprise , mais, pour ne rien oublier d’une part et surtout pour freiner l’impulsivité d’autre part , rien de mieux que de revoir la stratégie qui fonctionnait … et l’automatiser .

La stratégie d’analyse de phrases est valable pour toutes les phrases . Il faut un ordre précis (en premier je cherche le Verbe , puis son sujet , ….) c’est donc cette « procédure » qu’il faut automatiser . Expérimentée déjà en CM2 où l’on demandait de rechercher par exemple les compléments circonstanciels, Léo avait besoin de sa « stratégie » pour plusieurs raisons ( voir article ici et ).

Cette année , je l’ai écrite , comme une petite fiche méthode .

  1. Tout en insistant sur le point n°1 : je lis la phrase en entier et je l’imagine : cela permet tout de suite de freiner cette impulsivité
  2. puis seulement avec les 4 « abréviations » V, S, CO, CC : on a la « procédure » par la recherche des fonctions
  3. enfin on peut donner la nature des groupes trouvés

Donc voici nos outils :

  • la carte mentale des CC reprise de l’an dernier (et un ajout d’autres CC)
  • une fiche récapitulative sur la nature des CC
  • une fiche méthode sur l’analyse de phrases (valable pour toutes les recherches) avec au dos un exemple

  

fiche méthode avec exemple à télécharger sous Word Fiche méthode analyse de phrases

Par ailleurs , nous nous sommes entraînés sur « ORTHOLUD »  (grammaire, les compléments) en utilisant notre méthode même si Léo a toujours envie de faire plus vite ….. [ Remarque : j’essaie d’insister sur la méthodologie, de lui faire prendre le temps de vérifier si sa réponse (ou la question utilisée ) est bien en lien avec ce qui est écrit dans la phrase  …. : nous avons encore du travail sur ce plan car la dyspraxie a aussi ce fameux « défaut » de vous emmener là où vous ne souhaitiez pas aller , le contrôle en permanence est nécessaire , ce qui explique aussi en partie le fait d’avoir des exercices moins longs et moins répétitifs qui « endorment » la réflexion …. malheureusement nous n’y sommes pas encore !!!!  ]  .

Il y a bien sûr d’autres sites qui proposent des entraînements en ligne, des blogs de professeurs de français aussi .

Attention : quelques points qui restent plus délicats : distinguer un CCManière d’un CCMoyen ( peut-être dans la question : à l’aide de quoi, avec quoi ? ça marche assez souvent … encore faut-il bien comprendre la phrase ex : Je l’ai vu de mes yeux : comment ? ou avec quoi ? avec mes yeux, à l’aide de mes yeux ….. ) Mais ce sont ces moments de réflexion qui me paraissent intéressants , pour une prise de décision « raisonnée » . OU BIEN le cas du pronom « y » : Mes copains sont au stade . J’y vais .Le « y » est un CCL , sa nature est un pronom.

Et à côté de cela , Léo peut écrire CCL en vous disant que c’est un CCT , il doit se répéter la question alors qu’il avait la réponse juste, et immédiatement …. Il peut également oublier d’écrire (souligner/ surligner …) le CC de début de phrase (souvent le plus facile …. ) parce qu’il est tout simplement certain de l’avoir fait (ou dit) , ou bien parce qu’il est déjà à la fin de sa phrase et qu’il attaque la suivante …. Voilà aussi ce qu’est la dyspraxie (du moins la sienne avec tout son cortège de surprises qui peuvent vite dérouter l’enseignant  ! )

Mais aussi attention à la gestion / compréhension des consignes par l’enfant , ce qui peut être un piège si on ne les décompose pas  : par exemple « Complète les phrases par un complément circonstanciel de ton choix, la première par un groupe nominal, la seconde par un adverbe et la dernière par un groupe nominal introduit par une préposition » …. Déjà, si des exemples accompagnent l’énoncé , on peut espérer que cela « éclaircisse » la consigne .  Je pense que si l’adulte a besoin de relire la consigne pour être sûr d’avoir compris, c’est qu’il y a certainement un moyen de la rédiger autrement pour qu’elle soit plus facilement accessible à tous (et notamment pour ces enfants !) Et si, en plus, les phrases utilisent un vocabulaire complexe …. on va droit à l’échec …. et qu’aura-t-on évalué finalement ? Peut-être tout sauf les CC …..

Elaborer un contrat entre l’élève et le prof ….. un outil pour dialoguer ?

Comment mettre en place des adaptations qui correspondent au besoin de l’élève ? Comment éviter la passivité de l’élève ( après l’avoir comprise et / ou constatée) ? Comment l’aider dans son autonomie personnelle pour qu’il se « débrouille » quel que soit le prof ? Comment lui donner des clés ? Comment accepter qu’on puisse se tromper, qu’on puisse essayer autre chose, qu’on puisse inventer aussi ?….. Les questions se bousculent mais les réponses ….. Ne pourraient-elles pas aussi être multiples ? et finalement est-ce que l’on prend le problème dans le bon sens ?

J’ai essayé de réfléchir en construisant un petit livret ( ici seulement une première approche ) qui ne peut se rédiger qu’en dialoguant :

  • en partant de 4 mots-clés indispensables à mes yeux  : RESPECT , DIALOGUE, CONFIANCE et …. BIENVEILLANCE : 1ère page du contrat pour réussir ENSEMBLE
  • en partant de l’élève, de ses besoins, de ses souhaits : qu’il pourrait cocher, annoter, modifier : il s’agit d’une trame …. [et pourquoi ne pas faire réfléchir ces élèves dys dans un petit groupe … Peut-être nous apprendraient-ils certaines choses sur leurs attentes, sur ce qui les dérange, les blesse aussi parfois …. ça c’est quelque chose qui m’intéresserait de mettre en place !…..]
  • en mettant en parallèle les besoins de l’élève et la/les proposition(s) des professeurs  [des différences entre eux existent et nous les respectons mais , à un moment donné, il faudra une cohérence pour que l’élève s’y retrouve …. « s’adapter » en permanence à chaque professeur est / risque d’être coûteux  ….]

    

Un petit carnet qui se veut à la fois un accueil de l’élève dys mais aussi un contrat pour travailler « ensemble » . J’ai aussi parlé d’une « fiche navette » , d’un « prof référent » afin de faire le point régulièrement , de faire évoluer  ce document toujours dans un respect et une confiance mutuels …… qui ne peut s’installer (là aussi à mes yeux) que dans la bienveillance ……

Une piste à explorer ? …..

l’esquisse à télécharger sous word(modifiable)  Contrat pour réussir ensemble 1

Encore des angles, des mesures et une perception qui peut être parfaite … ou non ….. Et si on jouait avec les angles ?

Encore des « surprises » avec ces angles ….. Même si parfois cela est très simple pour Léo, à d’autres moments , « quelque chose » entrave sa perception. Comment compenser ? Plusieurs pistes …..

Une question de vocabulaire et de méthode

On revient à la base de la leçon (que l’on revoit en ce moment systématiquement pour chaque cours) :

  • reconnaître les angles
  • savoir les nommer (souvent plusieurs choix)
  • ne pas oublier leur codage écrit (le chapeau)
  • connaître de façon précise le vocabulaire lié aux angles
  • repérer le sommet ( soit pour le trouver sur une figure : sa lettre est toujours au milieu de son « nom » , soit pour le nommer)
  • reconnaître un angle droit ( 90 °), aigu, obtus, plat (180°) et nul (0°)
  • révision quotidienne avec une petite fiche de ce type :

Mesurer un angle

Cela a été très vite compris et semble « automatisé » avec l’utilisation du rapporteur d’ALEPH . (Moi qui suis une « matheuse » , je me demande pourquoi tous les collégiens n’ont pas cet outil , au même titre que la règle-équerre [réquerre] d’ailleurs …. Je les trouve d’une telle simplicité à utiliser )

  • Si nécessaire , on rappelle : « Où poses-tu le repère ?  » sur le sommet et « es-tu dans le bon sens ?  » Sinon , on tourne le rapporteur de l’autre côté , on suit donc les flèches qui « accompagnent » notre regard ou un geste
  • On peut aussi se questionner sur la mesure de l’angle avant de commencer : « Cet angle, penses-tu qu’il est droit ? plus grand que l’angle droit? plus petit que l’angle droit ? ….. »
  • S’il y a plusieurs angles (notamment issus d’un même sommet) , c’est là que ça se complique et qu’il faut redoubler d’attention . L’utilisation de la couleur est un bon appui
  • Penser à rallonger les côtés pour une meilleure lecture

Tracer un angle

Un peu d’ordre là aussi :

  1. Je repère le « sommet » de l’angle
  2. Je trace un côté de l’angle , j’indique le nom du sommet et de la 1/2 droite (le côté de l’angle)
  3. Je place le repère du rapporteur sur le sommet , je vérifie que le côté est bien sur le 0°
  4. Je trace un petit trait à la bonne mesure
  5. Je trace le 2ème côté et je le nomme

Reproduire des figures (triangles ou losanges en vraie grandeur) : rapporteur, règle, compas parfois

Là aussi , trouver la « procédure » , la marche à suivre qui convient : exemple pour tracer un triangle dont on connaît la mesure d’un côté et des 2 angles

  1. J’observe la figure
  2. Je trace le côté connu, je le nomme
  3. Je place le rapporteur sur le sommet du 1er angle , je mesure l’angle, je trace
  4. De même pour le 2ème angle
  5. Les 2 côtés ainsi tracés se coupent et on obtient le triangle demandé

S’il s’agit d’un losange , on utilisera le compas aussi

Des calculs « simples » avec les angles

Oui mais à condition que la perception de l’enfant soit exacte ….. Comment s’y prendre là aussi ?

Nous sommes passés par les ciseaux … Encore faut-il voir / percevoir en premier le « tout » pour voir (et donc calculer) une « partie » . Nous avons découpé pour « enlever » l’angle de 40° de l’angle plat de 180°.

Une démarche possible où on écrit tout :

  • L’angle AOB est un angle plat . AOB = 180°
  • AOB= AOC + COB
  • 180° = AOC + 40°
  • AOC = 180 – 40 = 140°

Même démarche pour un angle de 90° :

  • EDF est un angle droit . EDF = 90°
  • EDF = EDG + GDF
  • 90 = EDG + 30
  • EDG = 90 – 30 = 60°

C’est à mon avis une démarche à retravailler pour Léo , surtout dans la perception du tout .Il me semble que pour automatiser cette démarche, le passage par « l’écrit » lui rend service . Ne pas hésiter aussi à varier la place de l’angle à chercher (côté droit ou côté gauche) …. puis à faire ce travail avec des mesures dont l’unité n’est pas 0….

Nous allons faire une sorte de « collection » pour s’entraîner à des repérages plus rapides (un angle plat c’est aussi 2 angles droits ….) avec des cartes de ce type , sous forme de jeux sur les angles (complémentaires ou supplémentaires, ou simplement des additions d’angles : ciseaux à prévoir ?) :

   

à télécharger sous Word fichier calculs d angles

Il ne reste qu’à trouver du temps et à travailler ceci aussi avec l’ergo pour toujours se concentrer sur  cette perception ……

Remarque personnelle : dans les manuels, les figures sont parfois faites « à main levée » pour la recherche des angles : actuellement il me semble qu’il est nécessaire de fixer la démarche de recherche avec des figures au tracé « parfait » ….. car c’est une difficulté supplémentaire qui s’ajoute …..

 

Sur la route des périmètres : quelques outils

Même si la petite fourmi utilisée les années précédentes ne semble plus indispensable pour percevoir le périmètre d’une figure, nous avons besoin de temps pour arriver à nous passer des fiches « formules » de périmètres « classiques »

Mémoriser les « formules »

Il nous est encore nécessaire de lutter comme une certaine « impulsivité » du périmètre du carré qui arrive toujours en tête …. donc , on reprend tranquillement …

On a mis ensemble le carré et le losange, on a vu le « tri » de triangle quand on parlait de triangle équilatéral et pour le rectangle ce sont les mots « longueurs et largeurs » qui y sont associés dans les exercices. Le cercle est à part : 2 formules selon si on connaît le rayon ou le diamètre mais  nous regarderons aussi de près le demi-cercle ( manipulation aussi pour bien intégrer cette figure dans l’espace [« penchée » , « horizontale, verticale » …]). Donc déjà tout un programme pour mémoriser efficacement et sur la durée …. quelque chose qui peut apparaître simple et peu coûteux ….

Voici la fiche d’aide à la mémorisation :

à télécharger sous Word Formules de calcul de périmètres

Utiliser les formules

Dans les exercices , on peut faire surligner et/ou verbaliser :

  • Que te demande -t-on ?
  • Quelle image vois-tu dans ta tête pour cette figure ? ( un rectangle, ton bureau, ….)
  • Ecris maintenant la formule pour calculer le périmètre
  • Attention : une question à se poser : les mesures sont-elles dans la même unité ? (plusieurs possibilités : utilisation du tableau de conversion des mesures de longueurs plastifié ou du ruban Word du cartable fantastique ou tracer son tableau sur une feuille à la main (On peut dire que Léo en est à ce niveau [ ce qui est une grande victoire] MAIS cela reste plus coûteux en énergie, plus long avec des risques d’erreurs et surtout de fatigue qui risque de le pénaliser sur la longueur d’une évaluation ou sur le moment de la journée où elle est faite)

Une petite fiche méthode :

à télécharger sous Word methode adaptée

pour rappel : le tableau de conversion des mesures de longueurs plastifié

trouver le périmètre d’une  figure composée

Là aussi , une question de méthode avant tout : décomposer la figure et écrire ce que l’on observe . Ensuite seulement, on démarre les calculs.

Nous avons aussi « manipulé » , « construit » , « surligné » les différentes parties du périmètre …. notamment avec les figures qui ont des demi-cercles …..

Remarque personnelle : Il me semble que là une fiche-guide « à trous » aurait été nécessaire pendant quelque temps car c’est assez long à écrire et on fait appel à plusieurs formules …. qui peuvent à un moment « le perdre »

une  fiche-méthode (réalisée à partir du cours) [qui pourrait facilement être modifiée en fiche-guide] :

à télécharger sous Word (dessin à ajouter) : Formules de calcul de périmètres

Trouver la longueur d’un côté d’une figure quand on connaît son périmètre (pour l’instant sur les figures suivantes :  carré, losange, triangle équilatéral)

Là aussi , une question de méthode. Nous avons repris « la recherche du 1 » quand on connaît le tout avec le « geste d’œillère » (lié à la division : recherche de la valeur d’une part) .On ne doit « regarder, zoomer » qu’une mesure, celle d’un côté alors qu’il y a un certain nombre de côtés (égaux).

Voici la fiche méthode que nous avons utilisée :

à télécharger sous Word Fiche méthode calculer un cote avec P connu

OUPS une petite erreur de calcul …. Merci Sandy ! (c’est corrigé dans la fiche à télécharger sous Word)

Il reste encore cette partie à travailler , et toujours prendre le temps au départ en se questionnant : Qu’est-ce que je cherche ? Qu’est-ce que je connais ? Et c’est seulement quand j’ai ces réponses que je peux démarrer …..