parce que nos DYS sont parfois DYScrets, ou pleins de FANTAisie tous DYSfférents, parce qu'il faut se rendre DYSponible, souvent DYScuter et tout faire puissance DYS , parce que nos enfants sont tout simplement FANTAstiques !
Le 04 octobre dernier, nous avons assisté à la Journée des Dys organisée par l’Ecole d’Orthophonie de Lyon en collaboration avec DFD01 (Dyspraxie France Dys)
sur le thème de LA DYSPRAXIE
Plusieurs conférences ont eu lieu le matin avec notamment la présence d’une neuropsychologue qui a présenté les troubles dys et la dyspraxie,
mais aussi un orthoptiste qui a présenté son rôle dans la prise en charge de la dyspraxie.
Nous avons également découvert l’existence de la fondation Ove Delta 01, qui est un service d’évaluation, de soins et d’accompagnement pour des enfants et adolescents de 4 à 16 ans présentant des troubles spécifiques des apprentissages multiples et/ou sévères (dysphasie, dyspraxie, déficit de l’attention, trouble de la mémoire, dyslexie, dysorthographie,dyscalculie).
puis nous avons pu écouter les témoignages de jeunes dyspraxiques, comme Romain Blachier, 37 ans et Manon, 15 ans, accompagnée de sa sœur Caroline qui ont parlé de la dyspraxie et de ses conséquences dans la vie quotidienne.
Des moments riches en émotions mais aussi des messages porteurs d’espoir et de réussite comme le prouvent Romain Blachier, avec son statut d’Ajoint au Maire à la Mairie de Lyon 7ème, sa carrière dans le numérique et ses cours de communication dans une école de marketing, ou encore Manon qui a vraiment assuré pour venir nous parler de son handicap, avec assurance et détermination !
L’après-midi, des ateliers interactifs ont été mis en place avec l’intervention d’ ergothérapeutes, de psychomotriciennes, de l’association Dyspraxie France Dys et de Fantadys !
Toutes les 30 minutes, nous avons donc accueilli différents groupes (étudiants, parents, enseignants…) et nous avons présenté le travail que Mamie Sylvia réalise pour l’adaptation de livres et exercices . Nous avons mis en avant l’importance des adaptations pour l’élève dyspraxique. Ce qui nous a été difficile, c’est de tenir « le timing » car on en avait toujours plus à dire que ce qui pouvait tenir dans la 1/2 heure et nous n’avons pas pu vraiment faire des « échanges » avec les participants. Finalement , c’était notre 1ère intervention avec un public …..
Merci encore aux étudiantes pour leur accueil et l’organisation de cette journée mais aussi à Elise Brohard de DFD01 pour nous avoir permis de participer et de présenter notre travail.
L’AEOL, Association des Etudiants en Orthophonie de Lyon, organise cette année la Journée des Dys le 4 octobre, sur le thème de la dyspraxie, en partenariat avec Dyspraxie France Dys Ain.
Fantadys s’associe à cet évènement pour parler des adaptations des supports (livres, exercices…) au cours de tables rondes d’une durée de 30 minutes. Venez nous rencontrer à cette occasion.
Pour participer à cette journée gratuite, il est impératif de s’inscrire sur le lien suivant avant demain soir, le 28 septembre 2014.
Un grand merci à Elise Brohard, déléguée départementale Dyspraxie France Dys, qui se démène pour réaliser des actions dans le département de l’Ain et apporter de l’aide et de l’information aux familles qui se sentent alors moins seules.
C’est quoi un Zèbre, qui sont ces enfants intelligemment différents ? Un billet intéressant pour les découvrir à travers la lecture de L’Enfant Surdoué de Jeanne Siaud-Facchin.
J’aimerais parler aujourd’hui d’une question qui me tient à cœur. J’aimerais grâce à cet article faire tomber les idées reçues et les clichés. J’aimerais changer le regard des gens sur des enfants différents que notre société néglige souvent et que l’on jalouse parfois, parce qu’on estime qu’ils sont « plus » et que plus c’est mieux.
Je sais, je suis utopiste… Mais j’aimerais, au moins essayer aujourd’hui, en vous parlant des enfants dits précoces, surdoués, à haut potentiel et que Jeanne Siaud-Facchin, dans son livre L’Enfant surdoué : L’aider à grandir, l’aider à réussir, appelle des Zèbres.
Pourquoi « Zèbre » ?
Dans ce livre, Jeanne Siaud-Facchin emploie le terme de Zèbre pour parler des enfants surdoués. Ce terme a été, depuis, repris par de nombreux parents d’enfants surdoués et par des surdoués eux-mêmes, afin d’éviter les terminologies habituelles, à savoir :
Enfant intellectuellement précoce(EIP) : terme officiel en France, qui…
En cette rentrée, le mot d’ordre dans la famille Fantadys c’est ORGANISATION et s’organiser doit aussi rimer avec libérer et économiser…du TEMPS ! Cette sensation de toujours courir après le temps, d’être débordée, de vouloir passer plus de temps avec les enfants mais de ne pas y arriver… je veux absolument m’en débarrasser ! Et j’ai trouvé une solution ludique et pédagogique…
Happy Week, c’est l’idée révolutionnaire d’un papa sociologue, Nathan Stern, qui a pris conscience du temps passé pour faire réaliser les tâches quotidiennes rébarbatives à ses deux enfants. Un jour, il affiche une feuille sur le mur de la cuisine. Il note les tâches accomplies spontanément par ses enfants et les informe que le temps gagné sera du temps passé à profiter ensemble. L’ambiance de la maison est alors transformée ! C’est le début d’une grande aventure avec Claude Van Leeuwen, son associée, et une vingtaine de familles testeuses, qui a donné naissance à un jeu collaboratif où tout le monde est gagnant : HAPPY WEEK.
Nos enfants dys ont besoin d’organisation. Les plannings pour visualiser ce qui les attend dans la semaine sont très utiles. Plus le quotidien est prévisible, plus l’enfant se sent en sécurité. De même, les rituels les rassurent.Cependant, les enfants dys n’arrivent pas à automatiser ces rituels. La mise en place de routines est importante mais malgré cela nous passons notre temps à répéter, à demander à l’enfant de réaliser les tâches du quotidien : se laver les dents, ranger sa chambre, s’habiller, débarrasser la table et j’en passe…
L’ objectif principal est donc d’obtenir une coopération de l’enfant pour qu’il réalise lui-même les gestes du quotidien, qu’il soit plus autonome et ainsi transformer les temps ingrats en temps partagés.
Happy Week est un jeu qui nous aide à relever ce défi et qui donne envie aux enfants d’être plus autonomes.
Comment ? Le jeu se joue dans la « vraie vie » pendant plusieurs jours.
Voici le plateau de jeu, l’idéal est de trouver une place fixe, facile d’accès pour les enfants pendant toute la durée du jeu. Nous avons choisi de l’installer dans la chambre des enfants sur le plateau de leur bibliothèque, légèrement en hauteur pour que le jeu reste bien en place mais accessible.
A côté nous avons installé un tableau magnétique géant où j’ai fixé avec des aimants leurs cartes « action » pour qu’ils les aient tout le temps à portée de vue.
Les cartes « action » sont choisies par les parents en fonction de l’âge, du caractère de l’enfant et des actions qu’il ne réalise pas spontanément. Nous en avons discuté avec les enfants avant de faire un choix arbitraire car l’idée c’est quand même qu’ils coopèrent.
Voici les cartes actions de notre aîné, Léo, 10 ans 1/2 :
J’ai fait mes devoirs/j’ai mis la table / j’ai débarrassé la table / une journée sans rivalité (avec son frère) / je me suis brossé les dents. Il y a également des cartes vierges qui permettent de noter des actions adaptées à notre quotidien, ici nous avons rajouté « faire 5 min d’exercices avec appareil dentaire » (Léo a une gouttière et tous les jours, pendant 5 min, il doit réaliser des exercices spécifiques)
Pour mini fantadys (3 ans 1/2), nous avons opté pour :
J’aide à ranger les courses (ici il s’agit d’une action qu’il fait spontanément mais que je voulais valoriser) /je suis resté à table / j’ai rangé mes jouets (mini fantadys n’est pas un adepte du rangement) / je n’ai dit que des jolis mots(c’est la période des gros mots en ce moment…) / je me suis habillé (pour gagner du temps le matin) et Léo a rajouté une action pour son frère : je range mes chaussures.
Ce que j’aime: au dos de chaque carte, un petit texte explique comment et pourquoi accomplir cette action.
Exemple : je me suis brossé les dents
Chaque validation d’une action est l’occasion d’expliciter les règles de la maison, de discuter de la manière dont on peut procéder…on est dans le cadre d’un jeu, c’est donc plus facile à aborder.
Chaque action est un défi à relever chaque jour pour faire avancer son pion d’un pas mais aussi celui de la famille ! Quand les enfants arrivent sur les cases « étoiles », ils gagnent un « bon moment » allant de 15 min à 30 min. Nous n’avons pas toujours respecté ce timing, tout dépendait de notre disponibilité à ce moment-là, nous pouvions soit prolonger soit réduire le temps de jeu. Par contre, les enfants supportent mal lorsque nous mettons fin à ce moment privilégié alors je propose d’utiliser un Timer pour que la fin du jeu soit déterminée par cet objet plutôt que par le parent. Il permettra aussi à l’enfant de visualiser le temps qui passe et de mieux le quantifier.
Les cartes « bons moments » sont installées sur des socles à côté du plateau de jeu. Ces cartes sont faites pour motiver les enfants en leur proposant de passer un moment inédit ensemble. Nous avons choisi ces cartes avec les enfants pour voir ce qui leur plairait le plus mais également pour être certains que les moments choisis soient réalisables au quotidien car cela demande un engagement de la part des parents. Nos choix se sont portés sur « on fait une bataille de polochons« , « on joue à la console« , « on joue au ballon« , « on regarde un dessin animé« , « on fait du vélo« .
Quand l’enfant gagne un bon moment, il choisit parmi ces cartes celle qui lui fait le plus envie !
A l’arrivée du pion famille, c’est le « bon moment de la famille », une carte choisie au démarrage du jeu, un moment à partager en famille comme par exemple : « aller au cinéma ». Il suffit alors de planifier ce moment et de profiter tous ensemble !
Comment ont réagi mes enfants ?
Au départ, Léo était sceptique, les cartes « actions » ne l’emballaient pas plus que ça mais quand il a dû choisir les cartes « bon moment », son attitude a peu à peu changé et il a vite compris le fonctionnement du jeu.
Dès le premier jour, il m’appelait au bureau en me disant d’une voix toute enjouée : « maman j’ai mis la table chez Papy et Mamie et j’ai débarrassé, ce soir je vais donc pouvoir avancer mon pion de deux pas ! »
Il a tellement intégré le jeu qu’un jour j’ai débarrassé quelques éléments de la table par réflexe alors qu’il m’avait prévenu qu’il s’en chargerait et cela l’a vraiment contrarié ! Il m’a dit : « maman, j’avais dit que je débarrassais tout ! c’est énervant quand on promet quelque chose et qu’on ne le fait pas ! ».
Léo prend vraiment du plaisir à avancer dans le jeu, parfois il n’attend même pas le soir pour faire le point sur ses actions et faire avancer son pion. Il réalise l’action et va immédiatement le bouger de place. Puis il compte combien il lui reste de pas à faire pour arriver à la prochaine étoile, c’est-à-dire au « bon moment ». Il n’y a pas de compétition avec son frère puisqu’ ils ont chacun des départs différents sur le plateau de jeu. Chaque fois qu’un enfant réalise une action, il fait avancer le pion de la famille donc les objectifs sont communs : le mieux-vivre ensemble.
Mini fantadys de son côté n’a pas complètement intégré les règles du jeu et c’est encore un peu flou pour lui mais je pense qu’il est encore petit. Je n’hésite pas cependant à valoriser ses actions positives mais le jeu est donné à partir de 5 ans et je pense que c’est effectivement à peu près le bon âge pour débuter. En tout cas, il profite quand même des « bons moments » en famille et je lui rappelle parfois que c’est grâce au temps gagné par les actions spontanées de son frère que nous pouvons profiter ensemble. Je suis certaine qu’il ne tardera pas à comprendre le fonctionnement !
Ce jeu a donc permis à Léo d’intégrer sa routine du soir, il sait maintenant quelles actions il doit réaliser le soir une fois rentré de l’école mais surtout il est motivé pour le faire. Et nous ne répétons plus 50 fois les mêmes choses !
Petites astuces :
changer chaque semaine les cartes « bon moment » pour que la motivation des enfants soit toujours au rendez-vous
une fois que chaque « action » est bien intégrée par l’enfant, on peut choisir une nouvelle carte afin de continuer à le stimuler
Ce que j’aime c’est que l’on s’approprie complètement le jeu en tant que parents et je n’hésite pas à modifier les règles du jeu pour tester les réactions de mes enfants. Un soir je suis rentrée du travail et j’ai regardé combien de pas Léo devait faire pour arriver à la case « étoile ». Il lui restait 4 pas à faire et il gagnait son « bon moment », ce qui correspondait à ses 4 actions du soir.
Je lui ai dit : « Léo il te reste 4 cases avant d’arriver à l’étoile et de profiter de ton « bon moment ». Je te propose quelque chose : réaliser ton « bon moment » là tout de suite, en revanche je compte sur toi tout à l’heure pour réaliser tes 4 actions. »
Et là j’ai eu droit au grand sourire, au regard qui pétille quand je lui ai annoncé qu’on partait faire une ballade à vélo en famille. Il était déjà assez tard et notre planning risquait d’être chamboulé mais tant pis j’avais besoin de m’aérer l’esprit et de partager ce moment en famille. Quand nous sommes rentrés, Léo a mis la table puis l’a débarrassée, s’est brossé les dents et a mis son appareil. Challenge réussi ! Soirée plus que réussie ! Le soir les enfants se sont endormis en moins de 10 minutes, tout le monde était heureux 🙂
En résumé : Mon quotidien s’est transformé grâce à ce jeu collaboratif inspiré des principes de la communication bienveillante, qui valorise les actions positives des enfants ! Happy Week donne les bases d’un meilleur échange parent-enfant et une écoute sincère sur les sentiments et les besoins de chacun. Les enfants découvrent le plaisir d’agir par eux-mêmes et de devenir plus autonomes. Ils deviennent acteurs du bon fonctionnement de la maison et de la sérénité au sein de la famille.
Enfin un jeu qui incarne pour la première fois les principes de la parentalité positive et on se demande vraiment pourquoi personne n’y avait pensé avant ! Alors un grand bravo et un grand merci à toute l’équipe de Happy Week !
Pour moi sans hésiter le jeu de l’année, à offrir ou à s’offrir. Transformer votre quotidien pour un prix vraiment raisonnable, en vente sur le site Happy Week , sur le site Oxybul.com et chez Hop’Toys. Retrouvez également l’équipe sur la page facebook Happy Week.
« L’art est une nécessité dans l’équilibre d’un enfant. Le sens du beau est de l’ordre du respect d’autrui et donc du respect de soi-même. L’art est un média pour donner aux enfants l’envie de grandir, de rêver, de s’exprimer librement » Gérard Garouste
On connaît tous l’importance de la créativité chez l’enfant. Stimuler cette créativité va permettre aux enfants d’intégrer les acquis fondamentaux tout en s’amusant. Les activités, les bricolages, l’art en tout genre sont bénéfiques pour développer l’imagination, l’inventivité, la créativité.
Encore faut-il transmettre la joie de créer à ses enfants…et c’est là que c’est moins évident. J’avoue que faire de l’art avec des enfants ayant des troubles dys, qui sont agités sans que ça ne se transforme en activités épuisantes, c’est tout de même un challenge ! Et pourtant, nos petits fantastiques possèdent souvent un sens créatif très développé et il est primordial de les guider dans le développement de cette créativité. Alors comment faire pour que l’art ne soit plus rare dans notre quotidien, qu’il soit intégré de manière naturelle et qu’il fasse vraiment partie de la vie ?
J’ai trouvé des réponses dans le livre « Parents d’artistes » de Jean Van’t Hul sorti aux Editions La Plage en Juin 2014.
Avant de lire ce livre et avant de savoir que mon fils Léo avait des troubles dys, faire des activités artistiques consistait souvent à faire des coloriages sans dépasser ou faire de la peinture ou encore de la pâte à modeler. Mais souvent le temps de sortir tout le matériel, soit Léo en avait déjà marre soit l’activité ne durait pas plus de 5 minutes. Très frustrant…Parfois je cherchais sur internet des modèles à réaliser en suivant des étapes avec pour objectif un joli résultat le plus proche possible du modèle. Vous imaginez bien qu’avec un enfant dyspraxique ayant des troubles de l’attention, la réalisation était une vraie galère, que mon fils saturait au bout de quelques minutes et que je finissais toujours par finir le travail moi-même, énervée et/ou déçue une fois encore…puis évidemment je devais tout ranger puisque lui, était déjà passé à autre chose depuis bien longtemps ! Au fil du temps nous avons donc fait de moins en moins d’activités liées à l’art.
A la lecture de ce livre, je me suis vraiment rendu compte que l’art était très peu présent dans notre quotidien, certes déjà bien chargé par d’autres activités… J’ai compris également que ma vision de l’art n’était peut-être pas » la bonne » ou du moins celle qui me convenait pour continuer à éprouver du plaisir à réaliser des activités artistiques avec mes enfants.
Eliott, alias mini fantadys (3 ans 1/2) crée avec peu de choses, s’invente beaucoup d’histoires. Il a beaucoup d’imagination et il est capable de m’emmener loin dans l’imaginaire. C’est très nouveau pour moi car c’est tout l’inverse de son frère, très terre à terre. Pour autant, Léo aime l’art mais c’est juste plus compliqué pour lui d’arriver à le mettre en oeuvre. Enfin c’est ce que je croyais jusqu’à ce que ma vision de l’art change et que je découvre quel était vraiment mon rôle.
Dans Parents d’artistes, l’auteur Jean Van’t Hul, nous rappelle que « les enfants naissent créatifs, de nature ouverte et curieuse », ils désirent explorer le monde et notre rôle en tant que parent est d’aider « à entretenir l’étincelle créative qu’ils possèdent depuis la naissance ».Pour faciliter leurs expériences artistiques, il faut mettre à leur disposition un espace dédié, du matériel et proposer des activités artistiques adaptées à leur âge. Notre rôle est de les guider en douceur puis de s’éloigner lorsqu’ils n’en ont plus besoin tout en gardant un œil observateur. Et le rôle des enfants c’est de CREER bien sûr !
« Le spectre de créativité qui existe en chaque individu est libéré lorsqu’on se débarrasse de l’idée de bien ou mal faire. » Angeles Arrien
Si on se place dans la démarche de sortir « l’artistique » de sa fonction « éducative » et « récréative » pour qu’il fasse vraiment partie de la vie quotidienne alors toutes les occasions et moments de la journée sont prétextes à l’expérimentation artistique, à l’observation, à l’exploration des matériaux, des outils et de son propre corps. Si l’on ne se soucie pas du résultat final (souvent imposé par l’enseignant ou le parent) alors nos enfants pourront devenir des penseurs créatifs ! Il s’agit de leur apprendre le plaisir d’inventer librement, d’explorer de manière illimitée le matériel et les techniques, d’apprendre de leurs expériences et de l’observation des causes et des conséquences. Comme il n’y a pas d’erreur ou de réussite, les enfants ont envie de prendre des risques et donc seront plus confiants. Voilà enfin une vision qui me plaît et qui m’encourage en tant que parent dans mes efforts pour intégrer l’art et la créativité à nouveau dans notre vie de famille et sans stress !
Mais comment faire concrètement ?
« Parents d’artiste » est un véritable guide sur la façon de mettre en place des espaces de création à la maison, avec des listes de « must-have » de matériel et des idées d’activités d’art vraiment accessibles à tous. On se rend vite compte qu’on peut être créatif avec ses enfants avec du matériel peu coûteux et souvent fabriqué maison. On trouvera des recettes pour fabriquer sa propre peinture aux doigts ou encore sa pâte à modeler maison.
L’auteure nous donne également des pistes pour s’organiser et prendre le temps de planifier une activité artistique dans notre routine quotidienne : on peut par exemple prévoir une activité calme qui ne nécessite pas notre intervention pour occuper les enfants pendant que l’on prépare le repas (pâte à modeler, dessin, autocollants, faire des collages…) ou encore glisser une activité entre-deux dans les transitions de la vie quotidienne (le déjeuner et la sieste, l’école et la maison), entre 5 et 15 minutes suffisent !
L’auteure nous propose donc dans son ouvrage de préparer la maison, d’organiser le temps et l’espace puis de laisser les enfants s’approprier le matériel à disposition comme ils en ont envie mais aussi de les aider à stimuler leur créativité avec de nombreuses idées d’activités inspirées de la pédagogie Montessori : on trouvera 60 activités pour les artistes entre 1 et 8 ans, centrées sur le processus de création et la démarche artistique. Quelques exemples : dessins d’observation, peinture à la mousse à raser, pointillisme au coton-tige, papier découpé, peinture à la paille…
Des jolies photos illustrent le processus et les projets des enfants, authentiques et réalistes
Au delà d’un espace aménagé et des fournitures adaptées, l’auteure insiste également sur la façon d’encourager son artiste en herbe. La manière de parler des œuvres de nos enfants est tout aussi importante car il s’agit de commenter sans juger.
Complimentez son enfant en disant « comme c’est joli » n’apporte rien de constructif. Par contre, parler du travail de nos enfants en commentant ce que l’on voit par exemple « je vois que tu peins avec du jaune sur du rouge. Les couleurs se mélangent et donnent de l’orange, n’est-ce pas ? » ou en demandant à l’enfant de nous raconter son œuvre « et si tu me racontais ta peinture? » permet de nourrir « leur confiance en eux, les aide à acquérir le vocabulaire nécessaire à la compréhension de leurs expériences artistiques et entretient leur intérêt et leur enthousiasme pour l’art. » nous explique Jean Van’t Hul.
Un petit mot sur l’auteure : Jean Van’t Hul est diplômée en arts plastiques et mère de deux enfants. Depuis 2008, elle tient le blog The Parent Artful où elle partage des activités artistiques qu’elle réalise avec ses propres filles ou avec les groupes d’enfants qu’elle anime.
En résumé : un livre de qualité avec de magnifiques photos source d’inspiration, qui donne tout de suite envie de l’ouvrir, des moyens simples pour amener l’art et la créativité dans la vie de famille, des projets créatifs différents tous axés sur le « processus » plutôt que sur le résultat final, des merveilleuses ressources pour les parents et les enseignants.
Pour moi, un nouveau départ pour faire de l’art autrement avec mes fantastiques !
Et quand l’art rencontre le mind-mapping, voilà ce que ça donne :
La maison d’édition jeunesseLa poule qui pond réédite Petit ogre veut un chien d’Agnès de Lestrade (10 ans d’écriture pour la jeunesse) avec des illustrations inédites de Fabienne Cinquin.Cet album s’adresse aux enfants en apprentissage de la lecture (du CP au CE2).
L’album
En matière d’adoption animale, les parents ogres paraissent bien plus conciliants que les humains. Car chaque fois que Petit ogre veut un animal, ses parents n’émettent aucune résistance ! Et pour cause : à chaque nouvel animal ramené (un chien, puis un lapin, puis un poisson), papa ogre est ravi ! Une fois petit ogre à l’école, le papa ogre s’empresse de ne faire qu’une bouchée de l’animal ! Il raconte alors à son fils des tas de salades concernant la disparition des animaux. Mais lorsque l’enfant ogre demande un éléphant, papa ogre ne peut cette fois l’avaler ! Voilà le père pris à son propre jeu et un enfant ogre bien moins naïf qu’il n’y paraît !
L’album est né en 2005, mais est indisponible depuis. La poule qui pond vous propose aujourd’hui de retrouver cet album monstrueusement drôle avec de toutes nouvelles illustrations et en écriture syllabée…
La poule qui pond va adapter l’album aux enfants dyslexiques. Comment ?
L’album aura une police de caractère adaptée, un travail sur la forme et le fond du texte sera fait pour une lecture optimale, et nous utiliserons le procédé de syllabation qui permettra une facilité de lecture et donc une compréhension de l’histoire.
Nous travaillons avec des professionnels (orthophonistes, audiophonistes…) et des partenaires (entreprises, associations…).
Comment participer et pré-commander le livre ?
En réalisant des pré-ventes sur Ulule (plateforme de financement participatif et solidaire) nous validons le projet et espérons obtenir la trésorerie nécessaire pour imprimer l’album. C’est aussi le seul moment où l’album peut être vendu avec une réduction de 30%. Sur la plateforme Ulule l’album est en pré-vente à un prix de 10 euros. (L’album sera ensuite disponible dans les librairies à 15 euros.) http://fr.ulule.com/jeunesse-dyslexie
Le financement participatif, qu’est-ce que c’est ?
Le financement participatif ou crowdfunding, est un nouveau mode de financement qui met en relation les porteurs de projets avec des personnes qui souhaitent soutenir ces projets. Chaque soutien recevra ensuite des contreparties, comme par exemple l’album ainsi financé. Si le financement n’est pas atteint, le projet ne peut pas se faire, tous les soutiens sont donc remboursés.
Où trouver le projet ? Sur la plateforme de financement participatif Ulule, le paiement est sécurisé, si toutefois vous préférez participez et pré-commander l’album par chèque, merci de nous renvoyer le bon de commande ci-joint.
L’écolier de Fabrice Devesa, illustration Marie-Pierre Emorine
L’écolier c’est le CD que nous écoutons en boucle depuis quelques temps, surtout pendant nos trajets en voiture. Pas plus tard que ce matin, mini fantadys (3 ans 1/2) me disait encore « elles sont trop belles tes chansons maman ».
Alors ce ne sont pas mes chansons mais bien celles de Fabrice Devesa, un poète à la voix douce et au visage angélique. Il parcourt les villes et villages de France, de Suisse mais aussi du Québec pour partager son monde merveilleux. Et comme pour lui, « la vie n’a de sens…que lorsqu’elle est partagée », avec la sortie de son CD L’écolier, « désormais, ces chansons vont pouvoir voyager, j’espère qu’elles vous plairont » nous dit-il. Oui je confirme, elles nous plaisent vos chansons !
Le CD L’écolier est composé de 16 chansons , « des chansons pour toutes les oreilles qui ont pour thème : l’école, le temps qui passe, la laïcité, le vivre-ensemble mais également l’amour des êtres chers » comme l’explique Fabrice. Les chansons préférées de mini fantadys sont celles où l’on entend les enfants de la chorale du conservatoire de Saint-Etienne. Quant à moi, j’écoute les paroles, tantôt joyeuses tantôt tristes, elles sont authentiques et tout le monde s’y retrouve.
On adore également les illustrations de Marie-Pierre Emorine (vous savez mon illustratrice préférée) sur le livret des paroles :
Mais qui est vraiment ce conteur-auteur-compositeur-interprète (oui tout ça !) ?
Venez découvrir Fabrice au travers de mon interview :
Fabrice Devesa, qui êtes-vous ?
Il est très difficile de dire qui l’on est mais, si vous parlez de mon métier, j’exerce la profession de conteur depuis plus de 10 ans et anime des ateliers autour du théâtre, du conte et de la poésie… J’ai aussi publié une dizaine de recueils (essentiellement des poèmes) et je viens de sortir un CD de chansons (j’en avais sorti un avec des amis, il y a déjà quelques années mais en amateur) Sinon, avant tout, je suis marié et père de deux petites filles que j’adore: Mathilde qui a 5 ans et Chloé qui en a 3. Comme je le dis souvent à mes amis: je suis conteur en intermittence et papa a plein temps…
Est-ce que votre métier est la concrétisation d’un rêve d’enfant ?
Oui, j’ai toujours rêvé d’exercer le métier que je fais aujourd’hui. C’est un travail mais surtout une passion! A 7 ans déjà, je disais à mes parents que « plus tard, je serai troubadour et ferai rêver les gens en leur racontant des histoires »… Cela les faisait sourire! Quand à l’adolescence, je leur ai redis la même chose, ils ont commencé à s’inquiéter puis, plus tard, je pense qu’ils ont été assez fiers de voir que je m’étais accroché à mon rêve et que j’avais réussi à le concrétiser. Maintenant, je dois tout faire pour vivre cette passion le plus longtemps possible. Ce qui n’est pas toujours évident, surtout par les temps qui courent!
Dans votre CD L’Ecolier, on retrouve un peu de vous, de votre intimité, est-ce là que vous puisez votre inspiration ?
Je suis l’auteur, le compositeur et l’interpréte du CD « L’écolier » donc il y a forcément beaucoup de moi dans ce CD. Chaque artiste, je crois, puise son inspiration dans son vécu. Je ne parle pas des artisans du verbe ou de la peinture, même si il y en a de très bons. Je pense aux poètes, aux peintres, aux romanciers, aux sculpteurs et à beaucoup d’autres qui batissent leurs oeuvres avec ce qu’ils sont et ce qu’ils ont envie de dire aux personnes qui les entourent. Ils apportent leurs regards, leurs cris ou leurs chants d’amour… (Leurs cris pouvant également être des chants d’amour!) Leurs oeuvres sont toujours des messages!
En parlant de message, quel est celui que vous souhaitez transmettre aux enfants et aux parents qui écoutent vos chansons ?
J’aimerais apporter un message d’amour universel, un regard apaisant sur les êtres et sur la vie… une sagesse que l’on peut retrouver dans les contes… J’aimerais apporter un message de bonheur à ceux qui m’écoutent, un espoir… Il y a, je pense, dans mes chansons un mélange de fragilité et de force: la fragilité de nos existences (nous sommes bien peu de choses… J’ai perdu mon père que j’adorais et j’ai eu ensuite beaucoup de problèmes de santé qui m’ont fait penser que j’allais peut-être l’accompagner dans l’au-delà) mais aussi la force de l’amour qui peut transcender le temps et la mort. Quel est le vrai sens de la vie si ce n’est celui d’essayer de partager avec les autres ce que nous avons de meilleur en nous (l’amour que nous pouvons avoir pour les gens et pour la vie)… En écrivant mes chansons, j’ai souhaité que ce CD soit avant tout un hymne à la vie, tout en n’oubliant pas toutes les épreuves que cette vie nous fait parfois subir. La première fois que j’ai eu l’idée de faire ce CD, c’était il y a 4 ans, quand j’ai conté pour des enfants qui étaient en fin de vie. Ce qui m’a le plus frappé, lorsque j’étais avec ces enfants, c’est le bonheur qui illuminait leurs visages pendant que je leur contais des histoires, alors que la plupart d’entre eux savaient qu’ils étaient condamnés à mourir quelques semaines plus tard. Ce moment que nous avons partagés ensemble semblait hors du temps. Les sourires de ces enfants semblaient défier la mort. C’était incroyable! Je me sentais tout petit devant le courage de ces enfants qui, je le savais, profiteraient de la vie jusqu’à leurs derniers instants.
L’une de vos chansons s’appelle Maxence, pouvez-vous nous en dire plus ?
Maxence est un garçon âgé de 9 ans qui est atteint de la maladie d’Hirschsprung (une maladie rare du gros intestin) et d’une myopathie évolutive. J’ai rencontré Maxence ainsi que sa famille, il y a plusieurs années et j’ai organisé plusieurs spectacles au profit de l’association « Vole papillon d’amour » que son papa et sa maman ont créée pour aider Maxence dans son quotidien. Un jour, à travers l’un de mes spectacles, j’ai souhaité rendre hommage au courage dont font preuve Maxence et sa famille et j’ai écrit cette chanson intitulée: « Maxence ». Je continue de soutenir cette association à qui j’ai déjà reversé une partie des bénéfices du CD « L’écolier ».
Vous travaillez principalement auprès d’enfants, que vous apporte le contact avec le public jeunesse ?
Les enfants m’apprennent à toujours m’émerveiller devant les choses les plus simples de la vie. Ils m’apportent beaucoup de bonheur. j’aime être avec eux car ils sont vrais, entiers, et très directs. J’interviens aussi bien dans les crêches que dans les collèges. Ce qui est très amusant dans les crêches, ce sont les enfants qui viennent près de moi quand je leur chante une chanson qui leur plait et qui s’en vont quand la chanson ne leur plait pas pour revenir vers moi à la fin de la chanson. Je commence à écrire quelques anecdotes sur les réactions des enfants qui, quelques fois, me bouleversent. Je me souviens par exemple d’une petite fille qui devait avoir 3 ans et qui, un jour, au milieu d’un de mes spectacles, devant près de 200 personnes, est montée sur la scène pour me réclamer un baiser. C’était magique! Chez les plus grands, c’est drôle de voir de grands gaillards venir vers moi après le spectacle et me demander si l’histoire que je viens de conter s’est réellement passée. J‘aurai beaucoup d’anecdotes à vous confier mais une page ne suffirait pas. J’adore les enfants et ils me le rendent bien!
Comment se déroule une séance de conte avec Fabrice Devesa ?
Tout dépend si c’est un atelier ou un spectacle mais que ce soit l’un ou l’autre, j’aime faire participer les enfants. Pour un spectacle, je choisi des contes assez courts pour que les enfants ne perdent jamais le fil des histoires et, entre les contes, je chante quelques chansons… Les spectacles durent entre 45 et 60 minutes. Pour les ateliers, il m’est difficile de vous présenter une séance type car tout dépend de l’âge des enfants, de ce qu’ils souhaitent faire par rapport aux demandes des enseignants, du sujet et de la forme que nous abordons (le théâtre, le conte et la poésie).
Quel est votre actualité ?
En ce moment, je travaille sur les arrangements de mon deuxième CD (le premier ayant bien marché, je commence à rentrer dans mes frais et peux continuer l’aventure). J’organise un concours de dessins pour les enfants sur le thème de « L’écolier » (pour continuer de promouvoir le CD « L’écolier ») qui aura lieu à la prochaine rentrée scolaire. Je propose mes spectacles aux mairies et aux médiathèques et, surtout, je vais prendre quelques jours de vacances pour m’occuper de ma femme et de mes enfants…
Vous l’aurez compris, Fabrice, c’est un conteur au grand coeur. D’ailleurs une partie des recettes du CD « L’écolier » est directement reversée à l’association « Vole papillon d’amour » qui a été créée pour aider Maxence dans son quotidien.
Pour découvrir le CD « L’écolier », vous pouvez le retrouver sur la plateforme musicale CD1D ici, chez tous les disquaires ou encore le commander directement en envoyant un chèque de 15 euros (frais de port inclus) à :
Et pour découvrir totalement l’univers de Fabrice, allez faire un tour sur son site internet ici et sa page Facebook.
Et en bonus un extrait vidéo du CD « L’écolier » et de l’un de ses spectacles :
Voilà les concours du blog’anniv Fantadys sont terminés !
Vous retrouverez les noms des gagnants en cliquant sur chaque lien bleu ci-dessous. Puis allez tout en bas des articles et les noms seront notés en « Edit » de l’article. Pour les gagnants : merci de m’envoyer un mail à fantadys@yahoo.fr avec vos coordonnées.
Merci à tous et à toutes pour vos nombreuses participations et merci encore à tous les partenaires de blog’anniv !
Cette application, mise au point avec une orthophoniste, est un navigateur pour Ipad (et bientôt Iphone) qui a pour but de faciliter la lecture sur le web. En effet, le type de police et/ou la grosseur des lettres sur le web ne sont pas forcément adaptées à nos enfants dys.
Pour cela, de nombreux réglages sont disponibles dans l’application, vous pouvez ajuster avec précision la police aux yeux de vos fantastiques.
NaviDys inclut la police spéciale dyslexie : Dyslexie de Christian Boer (Auxilidys). Cette police est la seule à avoir été testée à grande échelle auprès d’enfants dyslexiques.
Les réglages s’effectuent en temps réel : une fois que vos enfants sont sur une page web, vous réglez la police en fonction de ses besoins et vous pouvez visualiser le résultat en même temps.
La taille des caractères peut être ajustée ainsi que l’espacement entre les lettres et entre les lignes. On peut également zoomer sur toutes les pages web.
En résumé : une application simple et pratique qui permet d’adapter les pages web en direct live au plus près des besoins de nos enfants dys.
Michaël Dardol, le développeur de cette application, vous offre 5 codes pour découvrir application NaviDys ! Attention il faut avoir un IPAD pour pouvoir utiliser ces codes. Si c’est le cas, vous pouvez participer en remplissant le formulaire ci-dessous :
Edit du 17/07 : Les 5 gagnants pour recevoir des codes pour l’application Navidys sont…
Le concours débute le 08 juillet 2014 et se termine le 13 juillet 2014 à minuit. Une fois les gagnants annoncés, vous aurez 7 jours pour confirmer par mail vos coordonnées à l’adresse : fantadys@yahoo.fr, sinon le lot sera remis en jeu et un nouveau tirage au sort aura lieu.
Participation au jeu : ce jeu est ouvert à toute personne physique majeure résidant en France métropolitaine et en Belgique disposant d’un accès internet et d’une adresse électronique. Le jeu est limité à une participation par foyer (même nom, même prénom, même pseudo, même adresse IP, même courriel, même adresse postale).
Je vous avais promis des surprises pour les 1500 fans de la page Fantadys, voici la première !
Quand j’ai découvert les couches lavables pour mini fantadys il y a 3 ans, les couches incontournables et infaillibles….
c’était les Calinouche !
Tout le monde en parlait sur les forums, les occasions se revendaient comme un rien. Eliott a donc porté des calinouches, des couches vraiment fiables et confortables. Je ne connaissais pas Aurélia à cette époque mais, comme le monde est petit et que le hasard fait bien les choses, quelques années plus tard, nos chemins se sont croisés grâce à Fantadys. Depuis cette mom’preneuse a également hérité du statut de « special mother », la maman d’un enfant différent. Nous avons beaucoup discuté autour des difficultés de sa fille puis le diagnostic est tombé. Nous continuons à échanger quand le temps nous le permet et c’est toujours avec plaisir que je discute avec cette maman fantastique !
Voici tout d’abord une petite interview de cette maman et à la fin une belle surprise pour vous les « special mother » !
Une petite présentation rapide, parle nous un peu de toi
Je m’appelle Aurélia, je suis mariée et mon mari et moi avons 3 filles, Amandine, Sarah et Charlotte, âgées de 11 ans, 7 ans et 20 mois. Nous vivons en Gironde. Je suis comme on les appelle sur la toile une « special mother » : Sarah, 7 ans, a eu il y a quelques mois un diagnostic de TAC (Trouble d’Acquisition de la Coordination). Et de mon côté, je suis narcoleptique (maladie du sommeil), diagnostiquée il y a 9 ans environ.
Comment as-tu décidé de lancer ta boutique ? D’où vient le nom de Calinouche ?
Comptable au début de ma carrière professionnelle, j’ai changé de cap après la naissance de Sarah, notre 2ème fille, où j’ai découvert le monde du maternage et les couches lavables. J’ai pris un congé parental à la naissance de Sarah. Quand elle a eu deux ans et demi, je recherchais une activité qui me permettrait de rester à la maison, de profiter des enfants. Travailler à l’extérieur, même à mi-temps était difficile avec la narcolepsie.
Je me suis lancée dans Calinouche avec une autre maman, Anne, rencontrée sur un forum qui est devenue une amie. Nous avons alors créé notre société de confection de couches lavables. Tous les articles confectionnés par Calinouche sont fabriqués en France. Actuellement, je travaille seule, mon associée étant maman de 4 enfants et aussi « special mother ».
Pour le nom de Calinouche, lorsque Sarah voulait des câlins, souvent mon mari lui disait des « calinous », et parfois « calinouches ». Calinouche, c’est doux comme un câlin et les couches lavables sont toutes douces.
Quel type de créations fais-tu ?
Je fabrique essentiellement des couches lavables pour bébés et pour les enfants. Mais je fabrique également tout un tas d’accessoires pour bébés et pour les femmes : tapis de change, sacs de transport pour les couches, lingettes lavables pour les bébés, capes de bain, ou encore lingettes démaquillantes lavables pour les femmes …
Je vends des articles déjà en stock et je fabrique également sur commande, et je personnalise les produits sur demande avec des broderies notamment. Je vends également du tissu pour confectionner soi-même des couches lavables ou encore des vêtements.
Comment organises-tu ton travail au quotidien ?
Avant la naissance de Charlotte, ma petite dernière, je travaillais dans mon atelier installé dans l’ancien garage de ma maison le matin et l’après-midi pendant les heures d’école. Charlotte a un peu bousculé cette habitude et j’ai dû réduire mon activité depuis sa naissance. Puis l’entrée en CP de Sarah en septembre dernier a également pas mal bousculé mon emploi du temps, avec l’amplification de ses difficultés, les devoirs ingérables le soir, sa fatigue extrême, les nombreux bilans pour identifier ses difficultés et maintenant la rééducation chez différents professionnels de santé chaque semaine.
Alors je couds quand je trouve du temps, le soir quand les enfants sont couchés et que je ne suis pas trop fatiguée et surtout le week end quand mon mari est là pour s’occuper des enfants. Pendant que les grandes sont à l’école, je m’occupe surtout de la partie administrative : gestion du site internet, comptabilité … Tout ce qui se fait via mon ordinateur.
Quels sont tes projets ?
J’aimerais pouvoir continuer l’activité de Calinouche afin de pouvoir continuer à rester à la maison et m’occuper facilement des enfants. Mais d’ici la fin de mon congé parental, je devrais surement chercher un nouvel emploi en entreprise, mais j’avoue qu’aujourd’hui je n’ai aucune envie de me replonger dans la comptabilité !
Où peut-on te trouver ?
Mon atelier est en Gironde et on peut me trouver sur internet à l’adresse suivante : www.calinouche.fr
Aurélia a décidé de vous faire plaisir en participant au blog’anniv Fantadys et en offrant un super lot composé de 10 lingettes démaquillantes lavables et 1 pochette de rangement. Quoi vous n’utilisez pas encore de lingettes lavables ? mais c’est parce que vous n’avez jamais essayé…c’est le top !
Pour tenter de remporter ce lot Calinouche, merci de bien vouloir remplir le formulaire ci-dessous, mais avant je vous invite à aller liker la page facebook Calinouche pour la remercier !
Edit du 17/07 : Bravo à Fanny Weckmann qui remporte le lot de lingettes Calinouche avec sa pochette !
Le concours débute le 04 juillet 2014 et se termine le 8 juillet 2014 à minuit. Une fois les gagnants annoncés, vous aurez 7 jours pour confirmer par mail vos coordonnées à l’adresse : fantadys@yahoo.fr, sinon le lot sera remis en jeu et un nouveau tirage au sort aura lieu.
Participation au jeu : ce jeu est ouvert à toute personne physique majeure résidant en France métropolitaine et en Belgique disposant d’un accès internet et d’une adresse électronique. Le jeu est limité à une participation par foyer (même nom, même prénom, même pseudo, même adresse IP, même courriel, même adresse postale).