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A propos Special Mother

Fantadys est un blog pour venir en aide à toutes personnes en lien avec des enfants dys (apprendre autrement via le mind-mapping, le jeu...)

La Roue de Secours, à la rescousse des émotions difficiles #IDEO #pictogrammes

Mes deux enfants sont souvent débordés par leurs émotions et ont du mal à les comprendre et à les gérer. Mon grand fantastique a évolué de ce côté-là et est moins sujet aux crises violentes mais mon mini de 4 ans a parfois des grosses crises de colère, qui l’effraie beaucoup car il ne maîtrise pas du tout son état.

Chez lui, tout est TROP, tout le temps : trop de joie, trop d’excitation, trop d’impatience, trop de colère…ce TROP est souvent envahissant et l’empêche de trouver des solutions par lui-même. C’est un vrai tsunami émotionnel mais je sais qu’il ne fait pas exprès. Lui-même me dit d’un air désespéré lors de ses crises : « mais maman je n’arrive pas à me calmer… ».

Ces crises sont des émotions très fortes dans le cerveau et que l’enfant n’arrive pas à gérer. Le cerveau devient alors incapable de réfléchir. Mais on peut repérer la crise avec des signes annonciateurs (parfois dans le changement de voix de l’enfant, son regard, son comportement…) et ainsi la désamorcer avant qu’elle ne prenne trop d’ampleur. L’idéal est d’apprendre à l’enfant à se connaître et à repérer ces signaux pour qu’il puisse trouver des solutions par lui-même et tenter de se calmer avant l’explosion ! C’est à ce moment-là que des outils peuvent se révéler d’une grande aide. Une fois la crise enclenchée, c’est trop tard pour discuter, pour entreprendre une activité car le cerveau est complètement bloqué.

Je me rends compte aussi que je passe mon temps à lui dire « calme-toi », « tu es surexcité » mais je ne lui propose pas de solutions.

Et puis déjà ça veut dire quoi pour lui « être calme » ?

La gamme Idéo, maintenant, je comprends !

Chez Hop’Toys on trouve toute une gamme du nom de IDEO qui est un système portatif de pictogrammes magnétiques.

Ce système a été inventé par le papa d’un enfant autiste afin d’alléger le quotidien des parents, intervenants, enseignants, éducateurs et professionnels travaillant avec des enfants ayant des besoins particuliers tout en facilitant la communication et l’intégration sociale de ces enfants. IDEO est un ensemble de pictogrammes prêts à utiliser. Pas besoin d’imprimer, découper, plastifier ou coller, ils sont portatifs, durables et magnétiques.

LA ROUE DE SECOURS

La ROUE DE SECOURS est un outil simple et efficace sous forme de roue à 2 côtés (recto-verso) pour aider l’enfant à gérer ses émotions et trouver lui-même une solution.

IMG_7037 Sur la face ROUGE, 8 émotions courantes :

  • AGITÉ
  • SUREXCITE
  • IMPATIENT
  • DÉCOURAGÉ
  • TRISTE
  • EN COLÈRE
  • PEUR
  • FATIGUÉ

L’idéal c’est d’abord de voir si l’enfant sait à quoi correspondent ces émotions. Comment ça fait quand on est « fatigué » ou quand on est « agité », comment tu réagis ? Montre-moi comment on est quand on est « triste », ou quand « on a peur ». Sur la roue, un pictogramme montre des enfants avec différentes expressions qui permettent à l’enfant de repérer l’émotion qui correspond le mieux à son état du moment.

IMG_7039 Sur la face BLEUE, 12 solutions proposées à l’enfant pour gérer lui même son émotion du moment :

  • OBJET APAISANT : je pense par exemple aux fidgets tactiles, ces petits objets qui se malaxent, se triturent dans tous les sens et qui procurent un bien-être tactile. J’aime beaucoup le Dinosaure sensoriel qui est rempli de billes de polystyrène qui en les pressant font un bruit relaxant et une sensation tactile apaisante qui peut calmer et canaliser les enfants. Le tangle est intéressant aussi, avec son mouvement perpétuel qui apaise.
  • BOIRE : le corps humain est constitué d’environ 2/3 d’eau et le cerveau en a une teneur d’environ 75%. Les informations et messages qui circulent entre le cerveau et les organes sensoriels sont autant de phénomènes chimiques et électriques qui nécessitent une bonne conduction. L’eau est un excellent conducteur de l’énergie électrique. Boire de l’eau après un stress important permet d’éliminer plus facilement les toxines emmagasinées et générées par les hormones de stress (source Mouvement et apprentissage.net)
  • BROSSE POUR MASSAGE : ou massages tout court ! rien de tel qu’un massage pour se sentir apaisé. Quand l’enfant est survolté, il peut se faire des massages à lui-même. Voici une idée d’exercice trouvée sur le blog « Dans la maison d’Emy » : 

Quand l’on fait un massage, il faut toujours tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Demandez à votre enfant de prendre son index et de masser le point situé au centre du front ( dans le sens des aiguilles d’une montre) puis celui situé juste à la racine des cheveux. Ensuite demandez lui de passer les paumes de ses mains du haut vers le bas de la nuque jusqu’au cou. Ca va équilibrer l’influx nerveux. Il faut le faire plusieurs fois et sur toute la nuque et le coup. L’enfant doit être calme et concentré sur ce qu’il fait. Ne lui demandez pas de ce concentrer plus de 5 min.

 

  • CASQUE ANTI-BRUIT : Léo, mon grand fantastique est hypersensible aux bruits et a souvent besoin de s’isoler, être dans le silence et dans le calme, le casque peut-être donc une bonne solution. Il en existe un chez Hop’Toys qui est léger, résistant, réglable et qui se replie pour être rangé et transporté facilement.
  • ECOUTER DE LA MUSIQUE : la musique calme et apaise c’est bien connu  ! Cela permettra aussi d’apaiser les parents quand l’agitation est à son top niveau. Si vous n’avez pas d’idées du genre de musique à leur faire écouter, il existe une radio gratuite à écouter en ligne ou via une application, il s’agit de Radio Doudou.

C’est la première radio musicale entièrement dédiée à votre tout petit. 24h/24, 7j/7 et gratuitement, retrouvez une programmation adaptée aux oreilles de bébé ! Dès la naissance, votre enfant va pouvoir s’adonner au plaisir de découvrir des sons, des rythmes et différentes langues, au gré d’une sélection douce, mélodique et variée.
Comptines, berceuses, mais aussi grands standards du classique, du jazz, et même de la pop : Radio Doudou, c’est la boite à musique des tous petits… et des plus grands.
Une programmation qui va séduire les enfants, et enchanter les parents. Retrouvez des airs célèbres et entrainants pour partager des moments forts avec bébé.

 

  • COMPTER : compter en inspirant et en expirant peut être très relaxant, un peu comme le « comptage de moutons » le soir lorsqu’on arrive pas à trouver le sommeil ! L’enfant peut compter un chiffre par inspiration puis un par expiration tout en respirant lentement.
  • DISCUTER : pas toujours évident de discuter lors d’une tempête car généralement dans ces moments-là quoiqu’on dise on l’énerve encore plus, la discussion pour moi intervient généralement après coup.
  • MARCHER : la marche est excellente pour la santé, elle permet de transférer l’oxygène vers toutes les cellules du corps. Respirer en marchant permet aussi d’occuper ses pensées, idéal pour se détendre ! Votre enfant peut inspirer tous les 4 pas et expirer tous les 5 pas par exemple.
  • PRENDRE DE GRANDES RESPIRATIONS : votre enfant doit vider et remplir complètement ses poumons et cette respiration profonde va lui permettre de se relaxer. On peut lui donner l’image d’un ballon qui se gonfle et se dégonfle. On souffle par la bouche pour vider tout l’air contenu dans les poumons, on bloque la respiration 1 seconde puis on inspire par le nez une grande quantité d’air et on bloque la respiration 1 seconde et on termine par relâcher complètement l’air en expirant.
  • S’ASSEOIR : Une idée trouvée sur le site Naître et Grandir

Pour l’aider à s’asseoir, dites-lui : « Je vais compter jusqu’à 5 et quand je dirai 5, j’aimerais que tu sois assis. » Une fois qu’il est assis, continuez à compter en lui suggérant d’autres consignes (fermer les yeux, souffler sur un nuage, s’allonger, respirer à fond, etc.), jusqu’à ce qu’il se sente plus calme.

 

  • SILENCE : on peut le faire sous forme de jeux : par exemple faire venir Monsieur Silence, parfois je dis à mon mini que je vais débrancher la pile qu’il a dans son dos.
  • FAIRE UN CÂLIN : faire un câlin libère la production d’ocytocine, l’hormone de l’attachement, ce qui va le rassurer et permettre de désamorcer la crise.

La roue de secours en vidéo :

La Roue de Secours à retrouver sur le site Hop’Toys à 9,90€.

KIDY’BOARD : La première ardoise pour apprendre à écrire et dessiner #concours500fans

Une super ardoise Maped à gagner sur le blog Ma Vie de Special Mother !

Avatar de Special MotherMa Vie de Special Mother

Nous utilisons beaucoup de fournitures scolaires Maped pour mon grand fantastique car leur matériel est bien adapté à ses troubles dys. Maped est toujours en quête de proposer des produits de qualité qui soient fonctionnels, utiles, esthétiques tout en faisant attention aux impacts environnementaux pour un réel plaisir d’utilisation.

Maped innove pour les plus-petits (à partir de 3/4 ans) en proposant un outil pédagogique qui propose des activités éducatives adaptées jusqu’à 7 ans : l’ardoise KIDY’BOARD.

  • une ardoise transparente incassable pour faire et refaire à l’infini !
  • effaçable à sec et ultra propre , pouvant être nettoyée à l’eau
  • des fiches éducatives que l’on glisse sous l’ardoise
  • un cadre antidérapant pour bien maintenir les fiches

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Voir l’article original 264 mots de plus

Un fantastique lot de matériel adapté Maped à gagner ! #concoursvacancesfévrier

maped_logo Maped nous fait l’honneur de participer au concours des vacances de Février organisé sur mes 2 blogs Fantadys et Ma Vie de Special Mother.

Nous utilisons énormément de matériel Maped pour notre grand fantastique. Leurs articles sont de grande qualité, performants, fonctionnels et la plupart sont bien adaptés aux troubles dys de nos enfants.

Maped vous offre un lot de fournitures vraiment utiles composé des produits suivants :

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  •  Un compas stop system innovation qui grâce au blocage auto des branches, permet de se concentrer sur le traçage du cercle : test réalisé sur le blog ici

  • Une règle kidy’grip, règle anti-dérapante qui permet de se concentrer sur le traçage des lignes. Il s’agit de la règle que nous utilisons pour Léo qui est très ergonomique avec un matériau antidérapant pour une parfaite stabilité et 100% résistant aux chocs ce qui l’a rend quasi incassable et avec ses gros chiffres, elle est ultra-lisible, plus de détails ici

  • Une paire de ciseaux Koopy, équipée de ressort pour « zéro effort »  sans oublier des lames adaptées et des bouts ronds, parfait pour les petites mains et une coupe simplifiée, plus de détails ici

  • Des crayons à papier black peps, une gamme de crayons graphites de haute qualité avec une mine résistante et facile à tailler, des crayons ergonomiques grâce à leur forme triangulaire pour une meilleure prise en main, une utilisation plus facile et plus confortable, des crayons pratiques qui ont un embout avec une gomme intégrée, plus de détails ici

  • Une gomme ergonomique Ergo fun, une gomme fantaisie à la forme ergonomique adaptée à la main des enfants, plus de détails ici

  • Un taille-crayons ergonomique clean grip, astucieux, propre et coloré, il ne salit pas la trousse avec des retombées de copeaux, son ouverture et sa fermeture sont automatiques par simple pression du crayon, un toucher soft pour une meilleure prise en main, plus de détails ici

Pour tenter de remporter ce lot, il suffit de remplir le formulaire suivant :

#concours clos #

Edit du 18/03 : Bravo à M. Carayon qui remporte le ce lot Maped ! Merci de m’envoyer vos coordonnées par mail.

Le concours débute le lundi 16 février 2015 et se termine le 26 février 2015 à minuit. Une fois les gagnants annoncés, vous aurez 7 jours pour confirmer par mail vos coordonnées à l’adresse : fantadys@yahoo.fr

Participation au jeu : ce jeu est ouvert à toute personne physique majeure résidant en France métropolitaine disposant d’un accès internet et d’une adresse électronique. Le jeu est limité à une participation par foyer (même nom, même prénom, même pseudo, même adresse IP, même courriel, même adresse postale).

Apprendre l’anglais dès 3 ans, c’est possible ! Appli Picaschola #test #concours

Quand des parents de jeunes enfants décident de créer un jeu en se basant sur l’observation de leurs enfants afin qu’il soit parfaitement adapté aux plus petits, ça donne une super application ludique et pédagogique pour apprendre l’anglais dès 3 ans du nom de Picaschola – English for kids.

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Picaschola est une adaptation des méthodes papiers Mélopie qui ont plus de 30 ans. Pour en savoir plus sur la méthode Mélopie : http://www.melopie.com

MÉLOPIE a conçu une méthode d’anglais ludique qui, tout en reposant sur des jeux et des chansons, va bien au-delà d’une simple sensibilisation. Dès le premier cours d’anglais, vos enfants apprennent à construire des phrases complètes avec des verbes, des adjectifs et des noms. Vos enfants apprennent à parler anglais avant même de savoir lire et écrire !

L’application se présente dans un ordre chronologique qui est un format bien adapté aux enfants pour un apprentissage progressif. L’enfant doit commencer par la « lesson 1 » composée de 9 niveaux, avec du vocabulaire de base qui va être repris et enrichi au fur et à mesure des « lessons ».

A chaque niveau, toujours la même présentation pour que les enfants se repèrent bien :

IMG_6721[1] L’enfant commence par apprendre des mots : toutes sortes de mots, des objets mais aussi des verbes et des adjectifs

IMG_6722[1] puis il y a une chanson simple au rythme entraînant qui reprend le vocabulaire appris et qui permet à l’enfant de chanter en anglais très rapidement

IMG_6724[1] ensuite un petit jeu simple et intuitif qui permet de vérifier la bonne compréhension de l’enfant en se basant uniquement sur les mots déjà appris (pas de chronomètre ni de possibilié d’échec pour un apprentissage serein)

IMG_6720[1]pour finir l’application va permettre à l’enfant de construire des phrases complètes dès sa première utilisation.

Nous avons testé cette application avec mini fantadys âgé de 4 ans, l’application étant indiquée dès l’âge de 3 ans.

Voici un extrait vidéo de la « lesson 1 » donc au tout début où il découvre l’application :

Comme vous pouvez le constater sur la vidéo, il répète les mots, essaie de chanter et cela depuis le tout début où il a découvert la méthode. Il mémorise de manière incroyable ! Il n’a pas besoin de savoir lire ni écrire pour jouer grâce à l’utilisation d’images à la place de mots, il peut ainsi découvrir une autre langue.

Voici maintenant un autre extrait vidéo avec la « lesson 4 » où ça se complique un peu :

Ses progrès sont très rapides, il enchaîne les niveaux et adore recevoir une petite coupe de récompense quand il termine une « lesson ». Son vocabulaire est déjà riche pour un enfant de son âge puisqu’il connaît déjà les couleurs, quelques noms de vêtements, le vocabulaire de la famille, comment saluer et présenter des choses… Il est déjà arrivé à la fin de la « lesson 4 » donc il attend avec impatience la suite !

SG-IMG26 - maitresse au tableauUn petit mot de la créatrice :

« En plus de Mélopie et de Picaschola je suis professeur de piano. J’aime observer mes élèves car on ne peut les comprendre que de cette façon. Un enfant ne vous dira pas, à vous professeur, à trois ans « j’ai pas compris ». On ne peut le voir que dans son regard. Il faut alors trouver une autre façon de lui expliquer jusqu’à ce qu’il comprenne. Il faut également faire en sorte de ne pas le lasser ni de le dégouter par trop d’acharnement. Bref, l’enseignement est une science passionnante, et notre application en est le fruit. Tous les moyens mnémotechniques sont utilisés pour que tous les enfants soient touchés par notre application. Les images font appel à la mémoire visuelle, les chansons à la mémoire auditive et les jeux à la mémoire manuelle par la manipulation. Tout est ludique et surtout éducatif. C’est une application intuitive pour qu’un enfant seul puisse jouer. Elle se prête également à une utilisation en famille. À la maison nous utilisons notre application avec nos enfants. Au moment des chansons tout le monde chante et danse autour de la tablette ! Le fait que notre programme soit long rend également notre programme utilisable à l’école. »
 logo En résumé, ce que j’aime dans cette application :
  • son côté ludique et intuitif
  • un apprentissage sous forme de jeux et de chansons
  • un apprentissage progressif avec du vocabulaire varié (des objets, des verbes, des adjectifs…)
  • qui permet à l’enfant de construire tout de suite des phrases complètes
  • chaque mot est représenté par une image qui rend l’application accessible aux enfants qui ne savent pas encore lire
  • pas de pub, ni de chronomètre, pas d’échec possible
  • un apprentissage serein d’une nouvelle langue

Un outil idéal pour commencer l’apprentissage de l’anglais le plus tôt possible !

Vous pouvez découvrir gratuitement la « lesson 1 » en téléchargeant l’application :

Version Apple : https://itunes.apple.com/us/app/picaschola-english-for-kids-1/id952291081?mt=8

Version Android : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.picaschola.part1

Deux concours sont organisés actuellement :

Jeu n°1 : du 1er au 28 février 2015

« Gagnez une surprise pour votre enfant, un cadeau éducatif d’une valeur de 108€ »
Pour participer il faut « partager » et « liker » la page facebook Picaschola
Sur la page Facebook, vous trouverez aussi des coloriages des personnages de l’application ou de quoi approfondir l’apprentissage : les images des mots appris grâce à la leçon 1. À vous de les imprimer de les plastifier et de les découper.
Jeu n°2 : du 13 au 15 février 2015
« Gagner un cadeau éducatif d’une valeur de 270€, nos 3 méthodes de musique et notre marionnette ». Ce sont les méthodes ludiques Mélopie permettant d’apprendre la musique dès 3 ans ainsi que la marionnette mascotte Picaschola.
Pour participer, voir l’évènement.

A la découverte d’une ceinture pratique, ludique et adaptée #test #concours

Galerie

Cette galerie contient 8 photos.

Initialement publié sur Ma Vie de Special Mother :
Mes deux enfants sont très différents l’un de l’autre et n’ont pas les mêmes besoins, comme souvent me direz-vous… Mon grand a besoin d’aide pour son autonomie au quotidien à cause de…

Emission « Entre Nous » sur les troubles dys : replay et résumé

Le 26 janvier j’étais en direct sur Bugey Radio avec Sandrine Donzel dans son émission « Entre Nous » spéciale « Troubles Dys ».

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Si vous n’avez pas pu l’écouter en direct, voici l’intégralité de l’émission en replay ici :

Et voici ce que j’avais prévu de dire car oui j’ai oublié des choses (entre le stress et la grossesse…) alors voici un petit résumé assez général de ce que j’ai pu trouver dans des brochures ou sur le net.

– C’est quoi un trouble DYS ?

Les troubles de l’apprentissage, ou troubles « dys » sont définis comme l’ensemble des dysfonctionnements dans la capacité à acquérir des connaissances.

Ces troubles entraînent des difficultés dans la vie de tous les jours et en particulier dans le milieu scolaire, car ils empêchent les enfants d’acquérir correctement les apprentissages de base (lecture, écriture, expression). Ils sont souvent diagnostiqués tard, une fois que les enfants sont en situation d’échec scolaire.

Les conséquences peuvent devenir désastreuses s’ils ne sont pas dépistés, diagnostiqués et pris en charge, c’est l’effet domino :

  • Difficultés scolaires
  • Démotivation
  • Baisse de l’estime de soi, dépression
  • Instabilité, troubles du comportement
  • Conduites à risque
  • Echec scolaire
  • Addictions
  • Echec professionnel et social

Attention toutefois à ne pas confondre troubles de l’apprentissage et intelligence. Ces difficultés sont souvent un obstacle à l’évolution dans le milieu scolaire, mais ne sont pas un manque d’intelligence !

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Il existe de nombreux troubles « dys » dont :

  •  Troubles du langage écrit : dyslexie/dysorthographie
  • Troubles des activités numériques : dyscalculie
  • Troubles du langage oral : dysphasie
  • Troubles moteurs : dyspraxie

Focus sur La dyspraxie : est un trouble neurologique qui consiste en une difficulté à réaliser certaines opérations simples comme l’habillage, les repas, le graphisme, et en fait toutes les opérations nécessitant la coordination de mouvements complexes. Le dyspraxique est obligé de penser à ces gestes pour les réaliser. C’est donc un trouble qui se manifeste par une maladresse systématique, une coordination difficile des mouvements et par conséquent au niveau de l’enfant par une difficulté importante d’apprentissage lié à une grande fatigue.

 *** Détection / diagnostic

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– Quels sont les éléments qui peuvent alerter un parent ou un professionnel ?

Le premier alerteur c’est l’inquiétude des parents. On peut soupçonner un trouble dys lorsque que l’on constate que quelque chose ne va pas dans le développement de son enfant : il parle mal, a des difficultés à boutonner son gilet, à lacer ses chaussures, à tenir un crayon et à dessiner. A l’école, l’écriture, la lecture ou le calcul posent problème, il suit difficilement, ses résultats ne sont pas satisfaisants et ses cahiers très mal tenus.

Souvent l’enseignant alerte également les parents mais pas toujours « de manière adéquate » (votre enfant est déficient intellectuel, il est sourd…) car ce sont des enfants déroutants et surtout par manque de formation.

Mais attention, ces problèmes peuvent aussi n’être que passagers et se résorber naturellement avec le temps. Chez les plus jeunes, il est très difficile de distinguer un trouble dys d’un simple retard des acquisitions, le cheminement de l’apprentissage étant différent pour chaque enfant, les uns apprenant vite, les autres ayant besoin de plus de temps.

D’où l’importance de consulter un professionnel (médecin traitant, scolaire, pédiatre) qui déterminera s’il y a lieu d’entreprendre une démarche de diagnostic plus poussée.

– Comment et par qui le faire faire ?

Pour la dyslexie, on commence souvent par aller voir son généraliste qui va nous renvoyer généralement vers un orthophoniste. Il s’agit du professionnel numéro un pour dépister ce type de trouble. Si le trouble est léger, l’orthophoniste est la personne qui pourra, en plus de le détecter, aider le patient. Le problème est qu’avec ces enfants il ne faut pas passer à côté de quelque chose d’autre (problème d’audition par exemple). Donc, selon le degré du trouble dyslexique, on conseille aussi de faire un bilan pluridisciplinaire. En général, il y aura en plus de l’orthophoniste une équipe composée d’un psychomotricien, d’un ergothérapeute, d’un psychologue, voire d’un neuropsychologue. Tous ensembles vont mesurer grâce à des tests les capacités de l’enfant. Le but, c’est d’écarter l’hypothèse d’un problème sensoriel, et de la déficience intellectuelle. La dyslexie n’a rien à voir avec cette dernière.

Pour la dyspraxie par contre c’est toujours une prise en charge pluridisciplinaire qu’il faudra mettre en place, avec des tests neuropsychologiques pour poser le diagnostic.
Au passage, il ne faut pas oublier la dyspraxie visuo-spatiale qui est un problème du geste de l’oeil où l’enfant a du mal à suivre les lignes. En fait, ces enfants-là ne rentrent pas dans la lecture et ils se perdent car ce qu’ils lisent n’a plus de sens. Dans ce cas les parents peuvent se tourner vers un orthoptiste qui fera de la rééducation des yeux pour aider l’enfant à bien fixer son regard.

La dysphasie a elle aussi une prise en charge pluridisciplinaire. Avec ce trouble sévère du langage on doit éliminer d’entrée un doute sur la surdité de l’enfant

 – Que faire si on a des doutes ?

Plusieurs bilans à réaliser :

  1. Le bilan orthophonique concerne l’évaluation du langage oral, du langage écrit et du raisonnement logico maths
  2. Le bilan psychomoteur concerne l’évaluation de l’articulation entre le corps et l’esprit : tonus, latéralité, motricité, adresse, organisation spatiale et temporelle
  3. Le bilan ergothérapique concerne l’évaluation de la motricité fine, de l’autonomie de vie quotidienne, des capacités fonctionnelles à l’utilisation des aides techniques
  4. Le bilan psychométrique (WISC IV) évalue les différentes aptitudes intellectuelles essentielles aux processus d’apprentissage et permet de détecter les forces et les faiblesses de la personne
  5. Le bilan orthoptique concerne l’évaluation des capacités visuelles : équilibre oculomoteur, orientation du regard

Une personne doit rassembler tous les éléments pour aller vers un diagnostic et c’est souvent le rôle d’un neuropédiatre ou neurologue.

– Où réaliser ces bilans ?

En libéral, en CMP (centre médico psychologique : établissement public qui regroupe des spécialistes de la santé. Contrairement aux praticiens libéraux, les consultations en CMP sont entièrement prises en charge par la sécurité sociale). Dans les CHU : les centres de référence Trouble Spécifique des Apprentissages peuvent être interpellés chaque fois que la situation de l’enfant nécessite le recours à un niveau d’expertise. Cas de situations sévères et/ou complexes. Les CR TSA n’ont pas vocation d’intervenir en première intention.

– A quoi sert le diagnostic ?

Le diagnostic permet

  • de mettre en place les rééducations les plus appropriées, sachant qu’il est utile de faire des pauses thérapeutiques pour éviter une trop grande fatigue car les emplois du temps deviennent vite surchargés.
  • d’obtenir une reconnaissance administrative de personne en situation de handicap afin que les enfants puissent avoir une scolarité aménagée au plus près de leurs besoins

 Reconnaissance de personne en situation de handicap

Si, à cause d’un troubles dys mis en évidence par un diagnostic, une personne voit sa vie en société restreinte, elle peut demander la reconnaissance de sa situation de handicap, ainsi l’enfant peut avoir la même égalité de chance dans les accès aux savoirs.

Le formulaire de demande est rempli par la personne ou le parent, il comprend trois parties :

  • Partie médicale : certificats et bilans
  • La partie scolaire : GEVA-Sco (outil de recueil de données scolaires rempli par l’équipe éducative ou par l’ESS) et tout élément permettant une meilleure analyse du dossier
  • Le projet de vie rédigé par les parents expliquant sa situation, ses aspirations, ses besoins et ses souhaits.

Ce dossier est étudié par une Equipe Pluridisciplinaire d’Evaluation de la MDPH (maison départementale de la personne handicapée, qui évalue les capacités et besoins de la personne et fait des propositions de décisions (PPS : plan personnalisé de scolarisation).

Ces propositions sont envoyées à la famille qui a 15 jours pour faire ses remarques puis ce plan est soumis à la CDAPH (commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) qui décide de l’attribution des aides et des prestations.

Il faut compter environ 4 mois pour le traitement du dossier (si celui-ci est complet).

 Les aides

Sont attribuées pour une durée déterminée et sont renouvelables.

Les aides (aménagements pédagogiques, aides humaines et/ou matérielles…) n’avantagent pas l’enfant dys par rapport aux autres. Elles sont mises en place pour rétablir l’égalité des chances et servent à compenser son trouble car du fait de la pathologie qu’elle présente, la personne dys est obligée de fournir une quantité de travail souvent plus importante que ses pairs, pour la plupart du temps parvenir à des résultats moindres.

 

 – Quel est l’intérêt de ne pas attendre et de repérer tôt ?

Plus on s’en occupe tôt, plus on peut mettre en place des stratégies. Avant que les apprentissages se fassent. Si c’est fait, ces enfants apprennent mieux dès le départ et avec les bonnes bases. Mais surtout, agir de façon précoce permet d’éviter le surhandicap. C’est-à-dire que si l’on ne s’en occupe pas, l’enfant aura toujours quelque chose qui ne marche pas bien, sans savoir quoi. Et petit à petit il risque de se sentir dévalorisé, et de perdre son estime de lui-même. Résultat, des troubles psychologiques peuvent se surajouter au « dys ». Cela peut arriver chez l’enfant qui va se replier, et ne pas aller vers ses camarades. Tout simplement parce qu’il n’est pas bien dans sa peau.

L’intérêt de dépister tôt est le même pour tous les « dys ». Ces enfants ne doivent pas perdre leur estime de soi.

 – La question du sur-diagnostic ? 

Je ne pense pas qu’il puisse y avoir de sur-diagnostic si on réalise les tests par des personnes compétentes et que surtout toutes les informations obtenues se recoupent et sont analysées par un neuropsy…il ne devrait pas y avoir de sur-diagnostic. Sachant que l’enfant évolue et que son diagnostic peut évoluer aussi. Mais attention on naît dyspraxique et on le reste ! même si les stratégies et les compensations vont permettre d’avoir une scolarité correcte.

 *** les spécificités des enfants DYS

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– C’est quoi la vie d’un enfant – ou d’un adulte – atteint de ce type de troubles ?

Les principales atteintes de la dyspraxie

Ces enfants sont plus maladroits que les autres. Et la maturité motrice ne se fait pas chez eux, malgré les mois qui passent. Un geste mobilise plusieurs actions simultanées, or l’enfant dyspraxique ne peut pas faire deux actions simultanées :

 Impacts sur les habitudes de vie

Alimentation

Mouvements de la bouche et des mâchoires : très difficiles car beaucoup de muscles, la langue et la mâchoire, nombre de muscles en fonctionnement simultané

  • Mâche la bouche ouverte. Se mord les doigts ou la langue en mangeant ou s’étouffe en buvant son verre d’eau
  • Est malhabile avec les ustensiles qu’il apprend tardivement à utiliser.
  •  Renverse fréquemment les liquides et la nourriture.

Habillement

Assemblage, symétrie, perception de l’espace impossible 

  • Acquiert lentement son autonomie.
  • Éprouve de la difficulté avec les attaches et à apprendre à faire les noeuds et les boucles.
  • Localise mal la manche d’un vêtement
  • Peut mettre les 2 jambes dans la même jambe de pantalon.
  • Mêle l’avant et l’arrière des vêtements.
  • Ne sait pas dans quel ordre mettre ses vêtements
  • Enfile difficilement les bas et les chaussures.

 Hygiène

L’action complexe est difficile

  • A de la difficulté à apprendre à se brosser les dents.

(exemple : se laver les dents implique : prendre la brosse à dent, mettre le dentifrice dessus (ouvrir le bouchon, presser le tube, déplacer le tube), amener la brosse à sa bouche (lever le bras, plier le coude, tourner la main pour amener la brosse en face des dents, avancer la brosse au niveau des dents), se brosser les dents (mouvements de gauche à droite A.R., mouvement du poignet haut, bas), remettre sa main à sa place.

  • Apprend difficilement à se moucher.

Déplacements

  • Peut éprouver de la difficulté dans les escaliers.
  • Peut tomber ou se frapper aux objets.

Ces enfants sont verbalement performants mais il existe un problème de lenteur, d’élocution .

=> Risque d’arrêt de la communication à cause des frustrations liées à la rapidité des autres élèves à répondre (lève le doigt en classe puis plus rien)

=> Risque d’arrêt de la communication par l’enseignant qui doit lui laisser le temps de répondre en empêchant les autres de le faire

– Quels sont les spécificités de ces enfants ? leurs difficultés particulières ?

La première chose à traiter c’est la confiance en soi. Les personnes dys n’ont pas d’atteintes intellectuelles et l’atteinte est la plupart du temps invisible.

Les conséquences se traduisent par :

  • Des difficultés sur l’ensemble des apprentissages dans une société de l’écriture
  • Des difficultés de mémorisation qui gênent l’apprentissage des bases
  • Des troubles du comportement
  • Une mise à l’écart

PORTRAIT DE L’ENFANT DYSPRAXIQUE

dyspraxie (1) L’enfant dyspraxique :

  • A une pauvre estime de lui-même.
  • Vit régulièrement des frustrations.
  • Apparaît entêté.
  • Se désorganise facilement et régulièrement.
  • N’aime pas les changements soudains dans la routine et s’y adapte mal.
  • Évite les nouvelles situations et les défis.
  • Présente un comportement parfois immature.
  • Paraît maladroit, dans la lune.
  • Bute contre les personnes, les objets.
  • Est maladroit dans les jeux moteurs.
  • Démontre de pauvres habiletés de motricité fine, échappe souvent des objets.
  • Développe plus lentement l’autonomie aux activités de la vie quotidienne.
  • Éprouve de la difficulté à comprendre et à suivre des consignes.
  •  A des difficultés dans les apprentissages scolaires.

Mais il est intéressant de pointer les forces de nos enfant dys car ce sont grâce à leurs forces que ces enfants vont s’en sortir : voir carte mentale.

La théorie d’ intelligences multiples de Howard Gardner permet à chaque individu de s’appuyer sur des capacités naturellement plus développées pour augmenter les autres car tout le monde dispose de plusieurs types d’intelligence.

 – Comment accompagner un enfant DYS au quotidien ?

dyspraxie

Ce qu’il ne faut pas faire en classe comme à la maison :

  • Nier l’échec
  • Culpabiliser l’enfant en classe ou à la maison (le traiter de paresseux, lui dire que c’est de sa faute)
  • Le mettre face à son échec systématiquement
  • Le forcer à faire ce qu’il ne peut pas faire et ne pourra peut-être jamais faire

Abandonner les clichés :

  • Fais un effort !
  • Il ne fait pas attention, c’est pour ça !
  • Applique-toi ! quand tu t’appliques, il n’y a pas de problème !
  • Il faut travailler régulièrement !
  • De toute façon, il ne travaille que quand il a envie !
  • Il fait tout à la va vite
  • Tu vois quand tu veux, tu peux !

Alors que … « il veut toujours, mais ne peut pas toujours…. »

Il est inutile de répéter plusieurs fois la même chose. Si ce n’est pas compris, il est préférable de reformuler et/ou présenter différemment.

Donner aux parents la place qui leur revient : Ils doivent être partenaires à part entière dans le dialogue qui s’instaure, ils doivent être écoutés et respectés, leur avis a autant de valeur que celui des autres.

QUELQUES CONSEILS

  •  Enseigner aux gens que la dyspraxie n’est pas dûe à un manque de stimulation ou d’entraînement mais bien à une immaturité neurologique.
  • Préparer l’entrée scolaire en rencontrant l’enseignant avant le début des classes. Ce geste permet de rassurer l’enseignant sur les capacités de son futur élève.
  • Favoriser l’intégration de l’enfant auprès de ses pairs. Au besoin, leur expliquer ce qu’est la dyspraxie en faisant ressortir les forces et les difficultés des enfants qui en sont atteints.
  • Permettre à l’enfant de verbaliser ses émotions et ses frustrations et reconnaître que celles-ci sont justifiées. Aider l’enfant à gérer le stress des diverses situations de la vie
  • Voir l’enfant de façon positive et croire à sa réussite, pour qu’il fasse de même. Féliciter l’enfant lorsqu’il réussit bien quelque chose même si la réussite semble banale pour quelqu’un qui n’a aucun trouble moteur.
  • Accepter que l’enfant ait besoin de plus de temps pour faire divers apprentissages.
  • Faire des jeux utilisant les sens : toucher, vue, audition et faisant appel aux mouvements de leur corps dans l’espace.
  • Commencer par enseigner à l’enfant des tâches motrices simples plutôt que complexes; de plus, décortiquer les tâches complexes en de multiples petites actions qui pourront être décrites verbalement et démontrées.
  • S’assurer que quelqu’un demeure près de l’enfant pour le diriger dans ses actions, surtout lors d’un nouvel apprentissage. Graduellement, cette personne pourra prendre ses distances et laisser l’enfant agir seul.

– comment accompagner dans la classe ?

Dyspraxique

Pour la dyspraxie visuo-spatiale par exemple on peut mettre en place des aménagements. On va augmenter l’espacement entre les mots et les lignes. On va aussi surligner une ligne d’une couleur et alterner. L’idée c’est de mettre en place des repères dans l’espace.
Concernant le reste des dyspraxiques qui ont du mal avec le geste on peut prendre la décision d’avoir recours à l’ordinateur à l’école. Car l’écriture est un geste très compliqué pour eux. Taper sur la lettre A est une tâche moins complexe que l’écrire.

Pour la dyslexie, on peut envisager la synthèse vocale. Cette technique informatique de reconnaissance automatique de la parole permet d’analyser la parole captée au moyen d’un microphone pour la transcrire sous la forme d’un texte exploitable. Bien utilisée, cette technologie se révèle efficace et peut soulager l’élève de la contrainte de l’orthographe des mots pour qu’il se concentre uniquement sur la rédaction du texte.

Et surtout écouter l’intervention de Mamie Sylvia lors de l’émission !

Les dys ont des talents qui ne s’expriment pas ou peu ou mal selon les normes communément établies. Ces personnes ont besoin de prendre confiance en elles pour dépasser les situations de handicap occasionnées par leur trouble et révéler leurs capacités.

Sandrine du blog S comm C vous donnera d’ailleurs des pistes pour mieux aider un enfant en difficulté autour de sa confiance en lui dans son article Comment accompagner un enfant en difficulté ?

Ne pas oublier l’approche magique qui fonctionne avec nos dys et avec tous les enfants: LA BIENVEILLANCE

être-différent

 

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L’école de mes rêves #résultat concours #carte mentale

Avant Noël, nous organisions sur la page Facebook Fantadys un concours pour les enfants avec la question suivante : « Comment serait l’école de tes rêves ? ».

ecole_reve

Bravo à la gagnante Christine Champemaud qui remporte une « fantadys box » pour ces enfants :

Christine Champemaud « y’aurait de l’écriture, un peu de lecture. Y’aurait 2 maitresses : une qui ferait lire ; une qui ferait écrire. Pas de maths ! Dans la cour, il y aurait des tobogans, des balançoires, des lapins. On irait à des spectacles. Tout le monde n’irait à l’école que le matin sauf le mercredi, le jeudi et le vendredi ! On pourrait faire de jeux comme ça  » dit ma fille de 7 ans, sortie de l’hôpital, hier. 🙂 Ambre m’a dit aussi : « Attends : je vais te faire un dessin » et, elle est passée à autre chose, lol !

Comme d’habitude avec ce genre de concours, nous nous régalons des réponses que nous recevons de la part des enfants notamment. On dit bien que la vérité sort de la bouche des enfants…et bien cette vérité sur l’école est assez unanime.

Pas assez d’apprentissages via le jeu, trop de devoirs et de notes, une école qui ne comprend pas et n’accepte pas les différences…voici, entre autre, le constat fait par les enfants et leurs parents, que les enfants soient dys ou pas !

En tant que parents d’enfants dys, nous sommes confrontés plus que jamais aux failles du système scolaire traditionnel puisque nos fantastiques les mettent en valeur au quotidien. Au final ces mêmes questions qui reviennent sans cesse :

  • Nous voulons l’inclusion à tout prix mais est-ce vraiment possible ?
  • Quelles solutions avons-nous ?
  • Est-ce que les méthodes d’apprentissage « classique » peuvent convenir à ces enfants ?
  • Devons-nous voir du côté des pédagogies alternatives une solution ? Mais à quel prix ?
  • Des classes spécialisées ? pas forcément l’idéal…
  • Une école partenaire dans la durée, sur des objectifs concertés à long terme …ça existe ?

Alors comment serait l’école de nos rêves pour nous parents ? avant tout ,  une école bienveillante et positive, une école qui croit au potentiel de chacun, un enseignement qui s’adapte au rythme des enfants, une école qui cherche l’épanouissement de ses élèves, où riment jeux et apprentissage et où la mise en place des aménagements nécessaires à nos enfants dys ne soit pas considérée comme un avantage par rapport aux autres élèves.

Pourquoi devons-nous changer d’école constamment, faire des kilomètres pour trouver cette école où nos enfants seraient heureux et qu’ils pourraient considérer comme leur école de rêve également ?…

Nous avons synthétisé les réponses de vos enfants sur le thème de « l’école de mes rêves » en carte mentale :

ecole de mes reves

Une « fantadys box » à gagner sur la page facebook Fantadys

fantadys_box

Pour fêter les vacances, voici comme promis le concours pour vos fantastiques.

Pour participer c’est hyper simple ! Il suffit de leur poser la question :

« Comment serait l’école de tes rêves ? »

et de venir noter la réponse sous la photo du concours sur la page facebook en suivant ce lien : https://www.facebook.com/events/562310890579226/.

On n’oublie pas de liker la page Fantadys et de partager la photo en mode public. Merci de mentionner l’âge de vos enfants.

Qu’est-ce qu’on gagne ?

Une Fantadys box ! c’est quoi ce truc ? une box remplie de surprises pour vos fantadys mais je ne vous dirai pas quoi…

Bonne chance à tous !

Participations jusqu’au 25 décembre minuit !

Fantadys, pépite de blog dans le magazine La Classe

Les enseignants qui nous suivent doivent certainement connaître le magazine La Classe. Pour les autres, il s’agit d’un magazine mensuel conçu comme un cahier pratique pour guider et aider les enseignants du CP au CM2. Il contient des jeux, des tests, des reportages, des guides…On trouve également des fiches pratiques contenant des exercices sur toutes les matières principales : lecture, expression écrite, grammaire, géographie, math, anglais, travail manuel, éducation musicale, E.P.S…

Le magazine existe également pour les plus-petits, La Classe Maternelle, avec chaque mois, 3 dossiers complets d’une vingtaine de pages dont une exploitation (tout en fiches pratiques) d’un album jeunesse, avec des approches différenciées. Toute l’actualité de la profession et une rubrique complètement dédiée aux ressources du web : blogs, bonnes adresses et bons plans.

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Tadam !!! On parle de Fantadys, dans le numéro 255 du magazine La Classe du mois de Janvier, qui sera dans les kiosque dès demain, rubrique « Pépites de Blog » ! La classe non ?

Voici l’article en avant-première : Fantadys_pepites de blogs, Des outils pour les enfants dyspraxiques, par Florent Denéchère.

Petite info pour finir : sur le site La Classe.fr, vous pouvez retrouvez toutes les archives de La Classe Maternelle ou de La Classe, classées par thème et par niveau de classe. Il s’agit de la rubrique Fiches Pédagogiques avec des ressources disponibles quand vous le souhaitez. L’inscription est gratuite et donne droit à 10 crédits de téléchargement gratuit à choisir parmi les 2 500 ressources disponibles. La page facebook également ici.

Bonne lecture !

 

Fondation Dyslexie : des schémas heuristiques d’aménagements pédagogiques

Nous venons de découvrir un site belge consacré à la dyslexie : Fondation dyslexie.

« La Fondation intervient exclusivement sur les questions touchant à la DYSLEXIE, et collabore avec les associations ou organismes orientés sur les autres dys ou les autres difficultés d’apprentissage. »

Parmi les nombreux articles, notre attention s’est portée sur les aménagements pédagogiques pour des enfants dyslexiques présentés sous forme de cartes mentales Vous les trouverez en suivant ce lien Schémas heuristiques d’aménagements pédagogiques. Voici les sujets abordés :

  • Présentation des cours,
  • Lecture,
  • Ecriture,
  • Histoire, géographie, science, étude du milieu,
  • Mathématiques,
  • Outils,
  • Langues étrangères,
  • Attitudes,
  • Devoirs et études à la maison,
  • Devoirs et évaluations.
 Des pistes pour les enfants dyspraxiques ?
  Il nous semble qu’il y a là des pistes à « adapter » pour les enfants dyspraxiques : sans que cela soit des « recettes » clé en mains, une réflexion me semble intéressante à mener autour de ces différentes cartes mentales…. je vais essayer de regarder cela de près afin de faire un bilan des adaptations mises en place dans notre cas, celles qu’on aimerait mettre en place, celles qu’on aurait dû  ( qu’on devrait … il est toujours temps ….) mettre en place , celles dont on peut se passer ( aujourd’hui, demain, dans quelque temps …..) afin d’avoir une vue « d’en haut » , une « cartographie » actuelle car toute adaptation est faite pour évoluer. Et finalement ,on pourrait créer (enfin) un outil commun ( peut-être le nommer PPS ????? car pour l’instant je le trouve pratiquement inexistant, trop flou, trop fourre-tout, pas assez proche des besoins , pas assez « cadré » , pas assez évalué, pas assez respecté ….   ) , une feuille de route utile à tous sans oublier l’enfant qui doit être au coeur du dyspositif …… et à qui on demande toujours de s’adapter à la décision prise pour lui, ( par ceux qui adaptent ou par l’enseignant …..)
Une publication pour comprendre  la Dyslexie et au-delà ….
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Par ailleurs, l’association a publié un ouvrage « Génération Dyslecteurs » aux éditions Erasme.  » L’objectif de cet ouvrage est d’apporter des réponses aux jeunes dyslexiques en priorité, mais également à leurs familles et leurs enseignants, ainsi qu’à leurs thérapeutes. Au-delà des explications sur les signes qui doivent alerter familles et enseignants, sur le diagnostic et sur la dyslexie en elle-même, cet ouvrage insiste beaucoup sur la scolarité des dyslexiques : leurs droits, les aménagements et outils auxquels ils peuvent prétendre selon les pays, les souffrances et humiliations auxquelles ils sont confrontés. Une partie de l’ouvrage sera également consacrée à l’estime de soi, car l’objectif final est bien de permettre aux jeunes dyslexiques de devenir des adultes épanouis, en évitant les solutions magiques ou pseudo-universelles. »

Dyslexiques ou dyspraxiques , on voit bien que nous nous retrouvons sur la même problématique :  la compréhension et l’acceptation par l’école , la prise en compte des capacités de ces enfants qui n’entrent pas dans le moule, qui raisonnent différemment. Finalement on se trouve souvent mal à l’aise pour justifier une adaptation par manque de dialogue , de temps ,  pour faire évoluer aussi les adaptations : un échange régulier est nécessaire entre l’école, les rééducateurs, les parents, ceux qui adaptent et …… l’enfant bien sûr qu’on oublie trop souvent car lui, il sait bien souvent dire ce qui lui convient ….. si on lui laisse la parole et si on prend le temps de l’écouter …..