En faisant réviser Léo sur les heures et les nombres en anglais et en observant ce qui était parfois difficile , j’ai essayé de trouver une astuce ( une méthode?) sur laquelle il peut s’appuyer .
pour les heures
Voici les documents que j’avais préparés au premier trimestre :
( on a beaucoup manipulé cette horloge et on s’en sert à chaque révision !)
Léo a très bien compris le système des heures en anglais . Mais en français , il ne les dit pas avec « les moins » ( il ne dit pas 6h -25 mais 5h35 ) . Il a donc fallu travailler sur l’heure en anglais (il y a déjà pas mal de temps , au 1er trimestre) en tenant compte de cette difficulté (ou du moins de cette particularité…..) .
Une astuce « méthodologique » :
- tout d’abord l’anglais s’occupe des minutes donc on colorie la « grande aiguille » en bleue (comme cela avait été fait pour l’heure en français) et c’est celle que l’on observe en premier . [o’clock : associé au geste vers le chiffre 12, quarter past et to sont compris, half past aussi …]
- on s’occupe ensuite des heures indiquées par la petite aiguille coloriée en rouge qui sont les chiffres du cadran.
- Voici la fiche « méthode » en 3 étapes que l’on va conserver et qu’on réutilisera sûrement pour « revoir, relancer, corriger si nécessaire » : dans un exercice, on commencera toujours par colorier les 2 aiguilles
pour les nombres
Les nombres en anglais sont bien assimilés mais il subsiste un « doute » quand il s’agit d’écrire de grands nombres (avec des milliers car nous n’en sommes pas aux millions) . Là aussi , on est parti sur une astuce visuelle en traçant un trait au niveau des milliers (dans l’espace) . J’ai remarqué que Léo n’avait pas envie de tracer ce trait mais j’ai insisté pour qu’au moins, sans le tracer, il fasse une démarche « mentale » . D’autant plus que sa relation avec « le nombre » n’a jamais été bien simple ( encore un « cadeau » de la dyspraxie!) .
(Vous pouvez voir aussi l’article fait en début d’année « une astuce pour les nombres en anglais »)
Remarque : malgré cela, la « dyspraxie » nous rappelle à l’ordre car ,même si ces notions sont parfaitement comprises et « automatisées », il subsiste une nécessité de contrôle permanent de l’enfant (une « lutte » qui est très consommatrice d’énergie et d’attention pour le dyspraxique).
Par exemple , un moment d' »inattention » (dira-t-on, pensera-t-on ….????) et ça bascule [ le 49 : « forty-nine » peut à un moment devenir four nine OU « twenty past six » peut se transformer en twenty past half OU bien encore, au niveau de l’orthographe, le « hundred » parfaitement orthographié plusieurs fois et d’un coup oubli du « d » final (ou thousand, oubli du « h »)et puis vite être corrigé ….
MAIS parfois dans la « lancée » et « pressé » par la tâche suivante (plus complexe par exemple), par la fatigue ou le stress , Léo aura besoin d’une relecture pour voir son erreur : il est persuadé d’avoir écrit juste. Or, la relecture, non dirigée , est souvent oubliée …. et certainement coûteuse aussi…. et ceci d’autant plus que le travail sera réalisé à la main . Même si cela ne résout pas tout ( la dyspraxie reste « coriace » ) , le fait d’écrire à l’ordinateur est moins fatigant et libère ainsi de l' »attention » , facilite un retour visuel accompagné souvent d’une correction immédiate …..