Et si on voyait la Dyspraxie différemment ?

Voici un article trouvé sur un blog qui est très intéressant, pour une autre vision de la Dyspraxie et de ce que l’on considère comme « normal »…

Attention vous risquez d’être surpris !

« Est-ce que le problème ne serait pas plutôt dans la relation que notre système scolaire entretient avec un mode d’apprentissage spécifique, qui créerait Dyspraxie de toutes pièces ? Force est de constater que c’est un système entièrement basé sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, sans lesquelles il n’est point de salut scolaire. » 

LILAS ET DYSPRAXIE par Catherine Mengelle

Ce qui serait intéressant c’est d’avoir vos retours en commentaires à la suite de cet article car je suis curieuse de connaître vos réactions !

 

9 réflexions au sujet de « Et si on voyait la Dyspraxie différemment ? »

  1. Voilà, tout est dit dans ce blog, c’est exactement le cas de mon fils.
    Se ré éduquer, pour apprendre à être évalué par ces fichues notes sanctions.

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  2. Bonjour, je pense que le système éducatif n’est plus approprié à la nouvelle génération d’enfants. La société met des étiquettes sur les enfants qui fonctionnent autrement que le système imposé ! Chaque enfant fonctionne à son rythme et selon ce qui fait sens pour lui. Pour moi, les enfants n’ont pas besoin d’être enseigné ni même éduqué, ils ont juste besoin que nous éducants leur fassions confiance. Je crois qu’ils mettent en place un autre fonctionnement pour attirer notre attention.

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  3. je pense effectivement que le système y est pour beaucoup dans les difficulté des dys . Avec des technique différentes nos enfants se sentiraient mieux au niveau scolaire mais comme la dyspraxie nous suit aussi ailleurs et partout je ne sais vraiment plus quoi penser !?! ce texte me perturbe un peu je doit dire!

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    • on ne peut pas non plus remettre totalement en cause la dyspraxie, ce trouble neurologique existe, après il est clair que l’école ne s’adapte pas à ces enfants et qu’il faut rentrer dans des cases trop petites, si l’enfant pouvait apprendre à son rythme et si l’on prenait en compte sa stratégie d’apprentissage sans se soucier des normes, on parlerait certainement moins de DYSfonctionnements…mais avec des SI on referait le monde !

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  4. Des passages intéressants. Mais poser cette question  » Est-ce que le problème ne serait pas plutôt dans la relation que notre système scolaire entretient avec un mode d’apprentissage spécifique, qui créerait Dyspraxie de toutes pièces ? » me pose problème. Car hélas le retentissement de la dyspraxie dépasse de beaucoup la sphère scolaire…

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    • oui je suis d’accord avec vous…certains passages mettent en doute la dyspraxie, or il s’agit bel et bien d’un trouble neurologique qui va au-delà du système scolaire et des troubles d’apprentissage…

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  5. Un très bon article. Bien sûr que les « problèmes » sont perçus a partir d’une norme sociale, subjective, et basée sur la loi de la majorité… Encore une fois, il faudrait repenser les approches et les compétences, permettre à chacun de s’ appuyer sur ses points forts pour travailler également les autres, et aussi accepter les différences de compétences. Mais bon, on n’est pas des surhommes. Et on ne peut pas changer une société tous seuls… Pour ma part j’essaye de donner confiance à tous en valorisant les points forts, et en montrant que les autres ont autre chose à apporter. Je suis d’ailleurs souvent obligée d’insister, pour ne pas dire de « défendre »…
    Je teste l’enseignement « par équipes » dès que je le peux, et force est de constater que les élèves qui n’y sont pas habitués commencent toujours par se plaindre (« oh non pas avec machin, il est pas bon! » – référence compétences écrites et orales de base), et puis finalement ça se passe bien quand j’intègre beaucoup de compétences créatives (malheureusement je vais renforcer les stéréotypes de l’artiste incompris et de l’intello 😉 , car c’est très souvent le « moins bon » qui fournit les idées et construit le projet et le « bon » qui réalise le produit fini (texte, rôle principal, etc.) lorsqu’ils se répartissent eux-mêmes les tâches. L’important est de valoriser la construction du projet autant que la copie finale, je pense.
    Après, les lois de la societe sont ce qu’elles sont et pour le moment il est vrai que nombre d’enfants doivent souffrir et se forcer à rentrer dans un moule qui en plus est largement criticable… C’est pourtant encore difficilement contournable à notre époque… Dur dur pour la confiance en soi et l’épanouissement personnel. Espérons que tout le monde trouve sa voie!

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